[Bar à Jeux] DC Deck-Building : la Justice League est de sortie

DC Deckbuilding

Don’t Panic Games prend la route du succès avec DC Deck-Building, un jeu de cartes avec les héros de l’univers comic.

Prix : 40,00€
Temps moyen : 30-45 min
Nombre de joueurs : 2 à 5
Âge conseillé : 15+
Auteur : Ben Stoll, Matt Hyra
Éditeur : Don’t Panic Games
Illustrateur :
Mécanismes : deck-building
Version fournie par l’éditeur.

Un peu de blabla…

Le deck-building est un genre à part entière dans l’industrie du jeu de société. Il compte énormément de fans et on en fait clairement partie sur Try aGame. D’ailleurs, nous en avons chroniqué de nombreux deck-building à retrouver à cette adresse. Alors, lorsque Don’t Panic Games lance un grand pari avec DC Deck-Building, on ne pouvait qu’être enthousiastes. Sur table, que l’on se rassure, le plaisir était au rendez-vous.

DC Deck-Building, c’est quoi le topo ?

Le concept est simple à comprendre. Vous incarnez Batman, Superman ou d’autres super-héros et vous devez vaincre les Super-Vilains et gagner plus de points que son/ses adversaire(s). Une fois qu’il n’y a plus de Super-Vilain en jeu, la fin de partie est déclarée. Il s’agit donc d’un deck-building évolutif avec une bonne dose de rejouabilité, sans même évoquer les extensions qui s’ajoutent de mois en mois.

Voyons ça de plus près…

Dans DC Deck-Building, on commence tous avec le même deck. 10 cartes (Batman x Superman basiques) d’une valeur qui reflète leur puissance, c’est-à-dire quasi-nulle. L’objectif sera alors d’optimiser son paquet le plus vite possible.

En début de partie:

On choisit un héros qui couvre un effet pour toute la partie. Batman, Superman, Wonder Woman, Aquaman, Flash, Green Lantern et Cyborg. Si la Justice League vous dit quelque chose, vous les connaissez tous. Dans le jeu, ils sont tous différents et ils renvoient donc tous à des stratégies différentes.

On prend cinq cartes sur les dix de départ, les autres constituent la pioche. Dès qu’elles sont jouées, elles atterrissent directement dans la défausse du joueur, tout comme les cartes achetées dans la Réserve principale (composée de 5 cartes), sauf si un effet indique le contraire. Précision, dans ce deck-building, on mélange aussi les cartes de la défausse lorsqu’il n’y a plus de cartes dans la pioche.

Les mécaniques d’achat

Là aussi, rien de compliqué. La puissance fait guise de monnaie. Si vous avez au total 6 de puissance, vous pourrez acheter une ou plusieurs pour un total de 6 en valeur (indiquée en bas à droite de la carte).

En toute logique, plus la carte apporte de la puissance ou un effet important, plus son coût sera élevé.

On achète donc les cartes dans la Réserve dont l’apparition des cartes sera temporaire. On trouve aussi dans l’Annexe des cartes permanentes, les coups de pied de Batman pour 3 qui rapportent 2 en puissance, les faiblesses qui représentent des pénalités et les vilains à combattre à chaque tour.

Les différents types de cartes.

On trouve différents types de cartes pour divers effets et multiples possibilités de combos. Classons-les donc par couleur et par nom.

  • Les cartes de base, couleur jaune. On commence avec ces fameuses cartes qui sont légèrement utiles pour acheter d’autres cartes en début de partie. Mais ne nous le cachons pas, le plus vite on s’en débarrasse, le plus tôt on pourra aligner les bons degrés de puissance.
  • Les Héros, couleur bleue. De nombreux héros du DC Comic Universe. Robin, Catwoman, Captain Atom, Mera, Supergirl… on trouve vraiment une tonne de personnages. Et chaque héros (et héroïne) peut compter sur ses propres effets. Un don de puissance, bonus de puissance sous condition, piocher dans la défausse et d’autres effets qui sont plus efficaces s’ils sont évidemment plus coûteux.
  • Equipement, couleur grise. Ici on trouve généralement les gadgets et armes des super-héros en cartes. La bat-mobile, le trident d’Aquaman, le carquois d’Arrow, l’Anneau de Pouvoir… Même chose que pour les héros, des bonus et combos en perspective plus ou moins importants.
  • Super Pouvoir, couleur orange. La vision thermique de Superman, le coup de pied de Batman… toujours bien illustrés pour des pouvoirs qui apporteront un joli bonus de puissance.
  • Lieu, couleur rose. Une fois jouée, elle apporte des bonus permanents à condition de remplir les conditions. Par exemple, piocher une carte après avoir joué la première carte de valeur 3.
  • Les vilains, couleur rouge. Aucun vilain n’est oublié. On y retrouve Brainiac, Double Face, Black Manta, Gorilla Grodd et bien d’autres que vous prendrez plaisir à découvrir tant ils sont dessinés avec qualité. On en parle au paragraphe suivant.

La particularité des cartes vilains et des Super-Vilains.

  • Le Super-Vilain est une donnée majeure dans le déroulement de la partie. Si vous êtes en concurrence avec les autres joueurs, le Super-Vilain est en conflit direct avec tous les joueurs. Lorsqu’il apparaît, il faut activer son effet si Attaque il y a. Une fois vaincue, il atterri dans la défausse du joueur qui l’a terrassé. Ils donnent des Points de Victoire importants pour la fin de partie mais surtout octroient des effets de cartes très avantageux, d’où l’intérêt de les dégommer à la première occasion.
  • Le vilain. Il fait partie des cartes qui peuvent atterrir dans la Réserve. Certains s’accompagnent d’Attaque, d’autres non. Le fait d’acheter ces cartes peut optimiser le deck considérablement puisque ces cartes attaquent directement les autres joueurs.

À partir de là, vous êtes parés pour un duel où il faudra être concentré à chaque seconde. La grande qualité de DC Deck-Building, c’est que le rythme est très intense. On joue 5 cartes, on en pioche peut-être d’autres en bonus pour les ajouter à la main, on compte la puissance et on décide ce que l’on prend dans la réserve, ou si l’on peut se farcir le Super-Vilain. En général, vous connaissez rapidement vos choix et il ne se passe pas plus d’1 à 2 minutes avant que cela soit à nouveau votre tour.

Laissez donc vos smartphones de côté, vous n’aurez pas le temps de regarder nos dernières publications sur les réseaux sociaux que ce sera déjà votre tour !

Le score:

On marque des points selon les cartes que l’on a acheté. Toutes ont un marqueur de score en bas de carte. Les Super-Vilains apportent le plus de points. Néanmoins, comme il est plus difficile de les battre/acquérir, la stratégie alternative serait aussi d’acheter le plus de cartes possibles dans la Réserve car leur valeur est moins élevée.

La Réserve permet d’optimiser son deck mais aussi de gagner le plus de points possibles. Un petit doute donc sur la stratégie de se faire un petit deck compact et efficace vis à vis du scoring (une stratégie pouvant être utile à Cowboy Bebop Space Serenades par exemple).

J’ai joué à 2 et 3 joueurs, avec une enfant de 10 ans habitué des deck-building. Pas de souci dans les deux configurations et les parties étaient rapides et entraînantes.

DC Deck-Building est simple à prendre en main. Ses mécaniques ne perdront pas grand monde. Les effets des cartes sont importants dans la construction de votre deck car il est possible de réaliser des combos mais tout est expliqué en détail sur chacune des cartes. Après la première partie, on y voit plus clair sur les différentes stratégies à adopter, sur l’importance de tel ou tel pouvoir de héros.

Il ne demande pas une grande réflexion car on apprend clairement à jouer en essayant le jeu. Pas besoin de fumer du cerveau, les repères viennent rapidement dès la seconde partie.

Le rythme est vraiment appréciable, on joue rapidement, on enchaîne vite et se concentre vite sur les super-vilains ou les cartes qui pourraient optimiser notre jeu.

Le petit aspect frustrant reste, comme dans certains deck-building, que l’on peut mettre plus de temps à construire son deck et on peut accuser un petit retard sur l’adversaire qui pourrait battre les Super-Vilains pendant que vous construisez encore votre deck. Néanmoins, force est de constater que ce n’est pas forcément celui qui bat le plus de Super-Vilains qui remporte la partie.

En effet, les points de victoire sur les autres cartes seront importants et il est possible de trouver des collections de cartes rentables pouvant prendre au dépourvu le leader au moment de compter les points.

Une réussite mécanique malgré tout.

Les règles ne montrent aucune difficulté à être assimilées. Au niveau de la mise en place, le livret nous guide parfaitement tout en détaillant les cartes et leurs utilités. Clairement une bonne note à ce niveau-là !

La mise en place est donc simple et on enchaîne vite les tours, ce qui favorise l’immersion dans le thème. C’est clairement bénéfique par rapport à d’autres jeux où lorsque tu tâtonnes, ça devient ennuyeux jusqu’à ce que l’on maîtrise toutes les mécaniques. Là on a sans arrêt l’impression d’avancer, de construire vraiment son deck.

Le fait que le tour de chaque joueur soit court nous maintient sans cesse dans la partie et dans l’enthousiasme si l’on construit convenablement son deck et si on accroche au rythme. Donc, oui les parties sont fluides et c’est franchement agréable.

Au niveau des illustrations, les fans de super-héros seront servis puisqu’elles proviennent tous de l’univers des comics. Certains reconnaîtront probablement des dessins des vilains ou des héros.

Pas de souci au niveau du rangement même si je vous conseille de ne pas retourner la boîte si vous ne voulez pas que les cartes débordent à droite à gauche.

Enfin, il est logique de parler des cartes vu qu’on est en face d’un deck-building. Et si on apprécie le design des personnages, on a remarqué que les cartes n’étaient pas des plus solides. Il ne faudra pas jouer à l’élastique avec, elles se plient facilement donc un petit avertissement de côté. On peut penser qu’avec plus de 200 cartes, ils ont souhaité aller au plus simple et pas au plus coûteux dans la fabrication.

On joue l’un contre l’autre, on s’attaque aux mêmes vilains et on prend des cartes qui peuvent affecter la main de l’autre joueur. Donc oui le titre est bien interactif et c’est alors un point positif.

Au niveau de l’ambiance, c’est pas la grande concentration qui pré-domine et c’est forcément le rythme rapide qui joue. On s’enthousiasme de prendre nos meilleures cartes ou celles de la réserve donc c’est du bon vivant.

La petite de 10 ans a adoré. Elle a des préférences pour les Super-Héroïnes #GirlPower et elle a vite compris les mécaniques. Néanmoins, elle préférait le mode Coop que l’on vous présentera à une autre occasion car elle est compris dans l’extension Crisis (chronique à venir donc).

Récapitulons : DC Deck-Building m’a plu un peu, beaucoup ou à la folie ?
(ou pas du tout…)

DC Deck-Building a le mérite de proposer une expérience originale se reposant sur un rythme rapide et entraînant. Les amateurs du genre auront de quoi se satisfaire tout comme les fans de l’univers DC Comics qui s’émerveilleront devant certaines illustrations de cartes. Des mécaniques simples à assimiler pour un tempo rapide et des parties indécises et passionnantes.

Ambiance (calme/vivant)
Interaction
Réjouabilité
Mécaniques

C'est tout ?

Beaucoup d’extensions sont à venir.

Sur Try aGame, on aura donc l’occasion de vous présenter prochaine Crisis avec de nouvel héros et le mode Coopération.

On aura aussi le DC Watchmen et DC Birds of Prey en chronique aussi.

Don’t Panic Games enrichit son jeu régulièrement et d’autres contenus arrivent d’ici la fin d’année.

N’hésitez pas à nous donner votre avis sur ce jeu si vous aussi vous l’avez testé via les commentaires sous l’article. Vous pouvez également venir nous rendre une petite visite sur nos réseaux sociaux : Twitter, Facebook, Instagram, Twitch, Youtube et notre compte curateur Steam.

Retrouvez nos autres tests de jeux de société en cliquant ici.

Vous avez une question sur ce jeu ? N’hésitez pas à poser votre question en commentaire, on se fera un plaisir d’y répondre !

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