[Bar à jeux] King of New-York : des baffes à l’américaine

King of New-York

Dans ce nouveau numéro du « bar à jeux », je vous propose mon modeste avis sur King of New-York, le cousin militarisé de King of Tokyo

Prix : 32€
Temps moyen : Environ 40 minutes 
Nombre de joueurs : 2 à 6 joueurs 
Âge conseillé : 10+
Auteur : Richard Garfield
Éditeur : Iello (ce jeu vient de ma ludothèque personnelle)
Illustrateur : Régis Torres
Mécanismes : Cartes, Dés, Affrontement, Combinaison

King of New-York c’est quoi ?

King of New-York est le cousin de King of Tokyo (notre avis complet sur King of Tokyo est à lire ici). C’est un jeu d’affrontements aux dés où vous devez conquérir Manhattan.  

Mais alors, comment on y joue ?

La façon de jouer de King of New-York est très proche de celle de King of Tokyo. Les mécaniques de bases sont les mêmes. La grande différence tient en l’arrivée de bâtiments, de différents quartiers et d’une échelle de conquête dans Manhattan. 

Je m’explique, dans King of Tokyo il y avait Tokyo et la baie de Tokyo sur le plateau de jeu. Ici nous avons Manhattan ainsi que 4 autres quartiers : le Bronx, Brooklyn, Statten Island et le Queens. Chaque joueur a la possibilité de s’installer dans le quartier qu’il souhaite et se déplacer vers un autre lors de son tour. Car il faudra régulièrement bouger. Une des grandes nouveautés étant l’arrivée de bâtiments dans les tous les quartiers de New-York. Ces bâtiments peuvent être détruits et vous apporter des bonus (étoiles, vie, énergie). A noter que c’est de cette façon et uniquement de cette façon que vous allez pouvoir vous soigner à Manhattan, contrairement à King of Tokyo qui n’offrait aucune possibilité de soin. Mais attention, un bonus n’arrive jamais sans son malus.

En effet, une fois ces bâtiments détruits, l’armée pointera le bout de son tank. Et oui, à l’arrière dudit bâtiment se trouve une unité militaire. Ces unités militaires vous enlèvent un point de vie lorsque votre adversaire les invoque grâce à la face tête de mort du dé. Vous allez me dire, un point de vie c’est pas foufou, sauf qu’il est possible d’avoir plusieurs unités militaires sur votre quartier et que bien évidement il y en a aussi à Manhattan. 

Mais alors, comment se débarrasser de ces unités militaires qui bouffent votre vie ? C’est simple il faudra détruire le bâtiment. Pour ce faire, vous devez avoir autant de bâtiments détruits sur vos dés que le coût indiqué sur la tuile pour vous en débarrasser. Par exemple, le tank a besoin de 4 bâtiments pour être détruit, vous allez devoir faire 4 bâtiments minimum avec vos dés. A noter que plus le bâtiment est difficile à détruire, plus la récompense est intéressante. 

Pour mettre en action les unités militaires vous allez devoir faire des crânes avec vos dés. Mais attention, moins de 3 crânes il n’y a que votre quartier qui morfle, plus de 3 crânes et TOUS les quartiers se font attaquer, le votre y compris. D’où l’intérêt de repérer le quartier le plus calme. 

L’autre nouveauté est donc l’échelle de conquête qui se trouve dans Manhattan. Ici pas besoin de baffe pour être envoyé à Manhattan, le premier à jouer y va automatiquement. A son arrivée, il gagne une étoile. Lorsqu’il a passé un tour complet, il gagne le bonus indiqué à côté de la case sur laquelle il se trouve, puis s’installe sur la case suivante. Plus il monte plus le bonus de fin de tour est élevé. On aurait tendance à tenter de rester le plus longtemps possible mais attention aux unités militaires, il est donc intéressant de repérer le bâtiment qui pourra vous offrir du soin et l’exploser au moment idéal. Pour sortir de Manhattan lorsque vote vie est critique, vous attendez le premier à vous gifler et vous l’envoyer prendre votre place. Encore une fois, observez bien l’état de chaque quartier et installez vous sur celui où se trouve le moins d’unité militaire.

Comme dans King of Tokyo, il est possible d’acheter des cartes bonus avec l’énergie que vous gagnez, mais ici il y a en plus deux cartes bonus

  • Statue de la Liberté : pour prendre cette carte vous allez devoir faire un minimum de 3 cranes sur vos dés. Vous gagnez 3 étoiles lorsque vous récupérez cette carte et vous en perdez 3 si on vous la vole.
  • Super Star : vous devrez faire 3 étoiles minimum avec vos dés pour récupérer cette carte. Dès qu’elle rejoint vos rangs elle vous apporte 1 étoile puis vous gagnerez 1 étoile pour chaque étoile sur vos dés. Cette carte peut également être volée.

Mais comment on vole ces cartes ? Tout simplement en faisant sur vos dés la combinaison requise pour avoir la carte. Je m’explique, la carte Super Star, vos allez devoir faire un minimum de 3 étoiles sur vos dés afin de la piquer à votre adversaire. 

Vous l’aurez compris, comme dans King of Tokyo le gagnant est celui qui atteint les 20 étoiles ou celui qui est le seul survivant. A vous de voir si vous préférez coller des gifles ou la jouer pacifiste. 

Et le packaging dans tout ça ?

Comme son cousin King of Tokyo, le matériel de King of New-York est de bonne qualité. 1 plateau en carton rigide, 66 cartes qui paraissent plutôt solides sauf si vous jouez avec une bande de bourrins, 46 marqueurs en carton, 8 dés bien massifs, bien dessinés, bien propres. Nous retrouvons également 6 figurines avec leur porte figurine et leur fiche monstre, le tout en carton rigide, une cinquantaine de cubes d’énergie en plexiglas et enfin 45 tuiles bâtiments/unités en carton rigide. 

Du beau matériel qui devrait tenir un grand nombre de parties endiablées. 

Au final, on s’éclate ou on passe ?

Comme avec King of Tokyo, les parties s’enchaînent, le temps passe sans qu’on s’en aperçoive. King of New-York est un jeu à avoir dans votre ludothèque, sans conteste. Il fait parti de ces jeux qui deviennent incontournables et que l’on sort régulièrement avec plaisir. 

En résumé, les nouveautés qu’apportent King of New-York donnent une nouvelle dimension stratégique au jeu. Ça fonctionne toujours autant. Je ne peux que vous conseiller ce jeu, la trentaine d’euros qu’il vous coûtera sera rapidement rentabilisée. 

 

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Évaluation de l'article
Co-fondatrice de Try aGame, commandante du Normandy et Championne du Monde 2016 de Farming Simulator. Responsable du crash du Normandy, elle s’est retirée sur Terre pour devenir rédactrice pour Try aGame !
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