[Découverte] Shangri-La Frontier

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Glénat a annoncé la disponibilité de Shangri-La Frontier dans les boutiques pour le 8 septembre 2021. Nous avons eu l’occasion de le découvrir en avance.

Aux origines de Shangri-La Frontier, nous retrouvons au scénario Katarina et aux dessins Ryosuke Fuji. Il sera sans doute important de préciser que vous pourriez connaître Ryosuke Fuji de par ses travaux sur le spin-off Attack on Titan : Lost Girls. Quant à Katarina, c’est à lui que l’on doit l’univers Shangri-La Frontier. Si vous souhaitez en découvrir davantage sur le personnage, je vous conseille son interview par Benzaie, traduite en direct du japonais en français, disponible à cette adresse.

D’ailleurs, au Japon, Shangri-La Frontier a été pré-publié en juillet 2020 dans le Weekly Shonen Magazine. Depuis, cinq volumes sont parus et le dernier date du 17 août dernier. Quant à Glénat, le premier tome arrive le 8 septembre 2021, le second est prévu pour le 3 novembre prochain.

Présentons donc ce premier tome de Shangri-La Frontier en quelques lignes.

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Un thème déjà visité mais un œil différent

On retrouve le thème du jeu vidéo dans Shangri-La Frontier. A la manière d’un Sword Art Online, le héros du récit entrera dans l’univers d’un jeu vidéo dans la peau d’un de ses personnages. Néanmoins l’angle d’approche est différent de prime abord. Sunraku, le perso principal, prend un plaisir étrange à tester les « bouses » du jeu vidéo, celles remplis de bugs, mal équilibrées ou simplement très peu inspirées. Ce qui apporte une touche humoristique dès les premières pages du manga.

Alors qu’il vient de terminer un navet, on lui propose cette fois de se lancer dans un MMORPG à succès. Et il relève le défi. Il fera ainsi partie des 30 millions de joueurs qui font vivre le monde de Shangri-La Frontier. Bien sûr son parcours sera atypique. Forcément il se sert de son expérience sur les jeux les plus mauvais pour se construire son profil et donc son avatar de ce nouveau jeu. En découle des situations tantôt loufoques tantôt séduisantes. Séduisantes car malgré des caractéristiques déséquilibrées, il s’appuie sur un gros skill, ce qui donne lieu à des combats captivants.

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Ce n’est pas seulement le héros qui se montre étrangement attachant, c’est aussi son environnement. Katarina a réellement emprunté tous les codes du jeu vidéo MMORPG pour les intégrer d’une manière ou d’une autre dans le manga. Ce qui se montre parfois comme une critique indirecte du genre qui se montre chronophage dans bien des secteurs. Le héros passe par les cases très connues du loot et du farm pour améliorer armes et équipements chez le forgeron. Et il s’étonne que tant de labeur ne lui apporte au final trop peu de récompense dans ses recherches, tout en se montrant déterminé.

Enfin, Katarina a bien un univers à offrir aux lecteurs. Lancement de quêtes annexes et chasses exceptionnelles avec des créatures uniques. Et c’est là aussi que l’on va féliciter Ryosuke Fuji pour le côté artistique car chaque créature importante affiche un chara-design séduisant. Alors que le héros porte un masque ridicule, on en est presque à l’apprécier dès la fin du premier tome tant sa personnalité est forte.

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Au final, sans être transcendant, Shangri-La Frontier parvient à nous séduire et à créer de l’attente sur la suite de son histoire. Plusieurs axes scénaristiques, des quêtes qui s’entremêlent brillamment, un héros qui se montre dans son élément et qui ne perd pas de temps à enchaîner les grands moments, et d’autres personnages qui font leur apparition sans que l’on connaisse encore parfaitement leur rôle. Si l’on se repose sur la lecture de ce premier tome, Shangri-La Frontier a toutes les cartes en main pour offrir une quête captivante et des affrontements qui gagneront sûrement en intérêt et en intensité. Prometteur.

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