Dragon Ball Super Broly: on a lu l’anime comics

DRAGON BALL SUPER Broly anime comics

Glénat propose depuis cette semaine l’anime comics Dragon Ball Super Broly. L’idée reste de faire revivre le film aux fans. Revenons dessus en quelques lignes.

Après la Résurrection de Freezer et Battle of Gods, c’est le film Dragon Ball Super Broly qui a le droit à une parution en anime comics, toujours édité par Glénat en France. Attention, ce n’est pas un livre au format comic, il s’agit simplement d’un manga en couleur légèrement modifié pour le transcrire au mieux en bouquin.

Dragon Ball Super Broly, un manga qui a fière allure

En tant que fan depuis la première heure de l’œuvre d’Akira Toriyama, difficile de ne pas être séduit par la couverture. Broly et sa chevelure verte se trouvent au top, avec cette posture qui le caractérise si bien, yeux tout en blanc et en état de rage. Depuis le premier film qui lui a été consacré, il représente une figure emblématique de l’univers Dragon Ball, si populaire que la Toei a eu la bonne idée de le faire revenir et même de changer quelque peu son histoire. Pour revenir à notre cover, on retrouve logiquement Goku et Vegeta en Super Saiyan Blue, image tirée du film.

La quatrième de couverture n’est pas non plus laissée de côté. Nous retrouvons un petit résumé de l’histoire mais surtout six images présentées sous forme de pellicule. Ce sont six moments forts du film dans lequel apparaissent Freezer, Vegeta, Piccolo, Broly ainsi que le père de Goku, Bardack. En bonus et surgissant de nulle part, deux nouveaux personnages qui ont été appréciés par les fans, Cheely et Lemo. Enfin puisqu’ils ont un rôle considérable dans Dragon Ball Super Broly, Glénat a tout de même pensé à intégrer aussi une des sept dragon balls

Et lorsque vous enlevez la couverture plastifiée, vous retrouvez la couverture originale qui figure aussi sur l’édition japonaise. On y retrouve à nouveau Broly mais en gros plan, sans les deux autres Saiyans, toujours en état de rage mais cette fois-ci en noir et blanc. Toujours sans couleur, vous retrouverez Goku et Vegeta en quatrième de couverture, tous les deux préparant une grosse attaque simultanée. Le choix a donc été fait de les séparer afin de les mettre en avant. Il faut dire que la posture est classe et très connue pour les fans qui ont vu le film et les autres qui ont au moins aperçu l’affiche.

D’autres belles idées apparaissent lors de la découverte de ce manga Dragon Ball Super Broly. Dès les premières pages, on nous offre une grande remise dans le contexte, utile si jamais vous ne suivez pas l’anime DB Super. D’une part, on nous présente tous les personnages qu’ils soient majeurs ou secondaires (même les différentes formes des Super Saiyan et celles de Freezer), d’autre part on revient sur les événements passés avec de multiples encarts. Si vous ne passez pas à côté, il n’y a aucune chance que vous ne compreniez pas tout le contexte et l’histoire récemment racontée dans Dragon Ball Super. Ce sont 20 personnages au total dont on explique le rôle ou les origines.

Enfin, si le film a été supervisé par Akira Toriyama, il a été réalisé par Tatsuya Nagamine. On retrouve alors sa « Super Interview » dans les dernières pages de l’anime comics. La vingtaine de questions occupent tout de même quatre pages et la police d’écriture n’est pas des plus grandes. Ce qui demeure un bonus incroyable et plus que bienvenu, la lecture de l’interview a été forte agréable. Pour couronner le tout, nous avons même droit à une session de Questions/Réponses cette fois-ci consacrée à Akira Toriyama. Les sujets de discussion comprennent notamment le thème de la figure paternelle (importante dans Dragon Ball Super Broly), le choix des nouveaux personnages et des petites nouveautés qui sont apparues dans le film et qui ont été appréciées par Akira Toriyama.

Un anime comics fidèle au film

L’histoire de Dragon Ball Super Broly se divise ici en six chapitres, un choix réalisé pour s’adapter au public fan des mangas. D’autres modifications ont été effectuées, les onomatopées et des petits symboles pour marquer les coups. Par contre, on a évité toute trace de sang ni même de grandes blessures. S’ils se donnent des centaines de coups, vous ne trouverez pas d’éraflures (ou très peu) sur leurs corps ou leurs visages, hormis sur Freezer après qu’il ait passé un sale quart d’heure avec Broly. Pour marquer la fatigue de Goku, ce sont des traits noirs marqués qui se dessinent sur son visage, mais on comprend l’idée donc ce n’est pas réellement embêtant ni ridicule lors de notre lecture.

Hormis cela, rien à redire sur la palette de couleurs utilisée. L’éditeur n’a pas fait d’économie, bien au contraire et cela favorise l’immersion dans l’univers de Dragon Ball. Certes on pourra toujours avoir à redire concernant certains dessins qui manquent de finition mais l’ensemble est satisfaisant. On reconnait les personnages principaux et certaines scènes sont excellentes, joliment mises en perspective.

D’ailleurs, on lit dans l’interview de fin de manga que des changements d’angle ont été réalisés à de fins objectifs. Si nous avons ainsi l’habitude de nous trouver dans la peau de Goku qui donne et reçoit des coups, le réalisateur a inversé le rapport des forces et l’angle pris et nous a placé dans la peau de Broly, comme si Goku était l’ennemi. Ce qui offre une perspective encore plus intéressante pour le lecteur/spectateur.

Après, il reste difficile de retranscrire la qualité des combats et le rythme du film car un manga est, par définition, non animé. Alors il faut faire preuve d’imagination et suivre l’action plan par plan en ayant fait tourné le moteur au préalable dans notre tête. Le film était moderne et a bluffé bon nombre de fans, ce sera plus compliqué pour l’anime comics. Si sa palette de couleurs reste de très bonne facture, l’appréciation de l’action dépendra du lecteur qui sera capable de se l’imaginer, comme les mangas de base au fond.

Le retour de Broly, un lore qui gagne en profondeur et en justesse

Lorsque le film Broly a été annoncé, on pouvait se demander ce qu’il nous serait réservé. Il ne s’agit donc pas une version remastérisée mais d’un remake. Broly a ainsi droit à un reboot complet de son histoire et l’intrigue gagne aussi en profondeur. Il s’intègre alors dans la chronologie DB Super. Au revoir le Broly agacé dès l’enfance par les pleurs incessants de Goku, bonjour le Broly trop dangereux pour le roi Vegeta et alors envoyé en territoire hostile pour éloigner la menace qu’il représente. L’histoire du vilain Saiyan était assez bancale mais laissait place à de la brutalité à l’état pur dans le premier film.

Pour Dragon Ball Super Broly, la première partie de l’intrigue fait énormément de bien au lore. On découvre la tension qui était vive entre les Saiyans et Freezer, quels étaient les préoccupations du Roi Vegeta, comment les soldats étaient gérés, les figures paternelles que sont Paragus, Bardack (et même Gine, la mère de Goku apparaissant pour la 1e fois) et donc les enjeux autour de Broly, Vegeta et bien d’autres personnages.

Le lore gagne en profondeur à travers cette revisite qui montre un Broly furieux mais un Broly qui a subi l’ambition de son père et sa soif de vengeance. Ce qui est intéressant, c’est que l’on garde le trait de personnalité de Broly qui ne peut se sortir de sa colère mais il est mieux introduit. Car en y repensant, attiser tant de haine à cause de son voisin bébé qui pleure, c’était assez grotesque. Certains regretteront probablement le happy ending soudain après plus de 120 pages de baston mais on reste dans l’esprit Dragon Ball.

L’anime comics Dragon Ball Super Broly adapte le film de la meilleure des manières. Tout comme celui-ci il parvient à donner plus de profondeur au lore et offrir à Broly, un personnage emblématique, des origines qui lui donnent plus de crédibilité. Tout aussi appréciable, le titre ne lésine pas sur les moyens et offre une palette de couleurs extraordinaire qui fait honneur au cap passé par le film qui s’est doté d’une réalisation remarquable. Mieux encore, Glénat permet à chacun de se situer dans la chronologie de Dragon Ball Super avec une présentation des personnages efficace et des encarts à la narration irréprochable. Et si vous souhaitiez du bonus, le réalisateur évoque longuement son œuvre et laisse même place à Akira Toriyama pour une session questions/réponses. Un livre qui s’adresse à tous les fans à condition d’avoir une appétence pour la lecture et de l’imagination pour se retranscrire le long combat final qui caractérise si bien Dragon Ball Super Broly.

 

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