[Avis] Aposimz : la planète des marionnettes de Tsutomu Nihei, Tome 2

aposimz tome 2

Deuxième tome pour Aposimz : la planète des marionnettes de Tsutomu Nihei par Glénat. Profitons-en pour faire le point et commenter l’évolution de la série éprise de science-fiction aux multiples références.

Continuons de couvrir l’actualité autour du manga Aposimz : la planète des marionnettes, écrit par Tsutomu Nihei et édité par Glénat. Précisons à nouveau qu’il ne s’agit pas de leur première collaboration. Les deux nous servent à nouveau Blame! dans son édition Deluxe, une série suivie et chroniquée par Redho à cette adresse. Quant à notre découverte d’Aposimz, vous pouvez retrouver notre critique à cette adresse. Passons désormais au tome 2 dans lequel se poursuivent les désirs de vengeance de nos héros. Voyage et combat seront au rendez-vous.

Le combat continue

On vous rappelle les événements du premier tome d’Aposimz : la planète des marionnettes. Essro était un jeune homme tout à fait quelconque mais son courage va changer son destin. En venant au secours d’une jeune femme, il entre dans un conflit qui le dépassera et qui aura des conséquences lourdes sur son entourage. Dépassé et impuissant, il lui reste une option à un moment fatidique, devenir une marionnette régulière. En acceptant, il acquiert une puissance considérable et il compte bien s’en servir pour se venger des actions néfastes de l’Empire de Revidor et ses marionnettes dites « noires ».

Dans ce second tome, Essro continue son périple avec sa nouvelle alliée Titania. Ensemble, ils découvrent que les soldats persécutent et traquent les Marionnettes. Emprisonnées, ils sont soumis à de cruels jeux de foire dignes de l’Antiquité. Ils sont effectivement livrés à eux-même dans le Colisée animé par deux ennemis redoutables, les Réincarnés Eil et Eim. Les deux marionnettes noires promettent à quiconque vaincra un géant automate d’accomplir n’importe quel souhait. A notre plus grand plaisir, notre héros se retrouve parmi les « gladiateurs » présents dans l’arène. Plaisir car Essro ne va pas s’attarder sur un désir candide après sa victoire rapide contre l’automate, son souhait sera donc d’affronter Eil et Eim.

A partir de là, les moments épiques commencent et s’enchaînent. Essro acquiert de nouvelles compétences et sera amené à les utiliser assez rapidement. Les combats sont plus que convaincants et on se plaît à les découvrir avec une patte artistique toujours aussi propre à l’auteur. Ce qui est d’autant plus agréable, c’est l’introduction d’un nouveau protagoniste dans le camp des ennemis (mais pas de spoil) qui va compliquer les choses pour notre héros. Les différents rebondissements sont palpitants et le dénouement nous laisse avec une seule et grande envie, découvrir rapidement la suite.

Influences et comparaisons

Ce second tome remet au goût du jour la présence d’une société à deux étages, entre ceux qui sont à la surface et les autres qui sont « en-dessous ». Ce thème est si cher à la science-fiction et à certaines œuvres japonaises, ceux qui sont coincés en bas et impuissants face à ceux se situant au sommet. Récemment, nous avons encore eu l’adaptation de l’excellent Gunnm avec le film Alita Battle Angel, une œuvre que je vous recommande. Dans Aposimz : la planète des marionnettes, on suit donc le combat d’un héros contre les forces de l’Empire dominant la planète et souhaitant tuant dans l’œuf toute opposition. Dans le Colisée, il rencontre d’autres personnages importants tels que Keisha de l’en-dessous. Il me tarde donc de connaître les différents camps qui régissent ce monde en conflit, espérant ainsi qu’Essro plonge dans une face cachée de l’en-dessous tout en continuant sa quête de vengeance.

D’autres références et influences surgissent aussi de notre découverte d’Aposimz. Avec cette histoire d’Empire avec un grand E, de rébellion et de voyage des différentes régions, on peut rapidement rapprocher l’œuvre de Nihei de la saga Star Wars. A savoir si dans quelques tomes, le destin d’Essro sera celui d’Anakin mais cela reste tout de même peu probable. Au niveau des dessins et du design des équipements, on ne peut s’empêcher de rapprocher ces armures insectoïdes à d’autres œuvres. Il faut dire que le thème est visité à de nombreuses reprises chez les mangakas japonais. Certaines pages m’ont rappelé Ultraman, d’autres dirigeront vers le phénomène Kamen Rider et d’autres titres plongeant dans la science-fiction. Mais autant le répéter une nouvelle fois, Tsutomu Nihei garde une plume tout à fait unique, offre un paysage souvent vide mais cachant parfois bien plus de détails qu’il n’y paraît. Encore une fois, une œuvre à conseiller à tous, hormis à ceux qui n’apprécient pas ce même côté artistique du premier tome avec des dessins qui ne sont pas hyper détaillés.

Tsutomu Nihei poursuit donc les aventures d’Essro et tient la bonne idée de lui faire rencontrer des alliés, ce qui confère plus de profondeur à l’intrigue. Beaucoup plus centré sur les affrontements, ce second tome s’appuie sur un rythme haletant aux multiples rebondissements. Le combat entre marionnettes continue et l’entrée de différents acteurs rend le déroulement de l’histoire encore plus captivant. Et on ne peut que féliciter Nihei de nous tenir en haleine avec ces dernières pages qui nous donnent envie de nous replonger rapidement dans ce tome 3 prévu pour le mois de juillet.

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