[Avis] BLAME! Deluxe – Tome 4 de Tsutomu Nihei

[Avis] BLAME! Deluxe – Tome 4 de Tsutomu Nihei

La maison d’édition Glénat republie BLAME!, le manga de Tsutomu Nihei, dans une version deluxe. Voici notre avis sur le quatrième tome.

Nous avons pu mettre les yeux sur le quatrième tome de la nouvelle édition de BLAME!. En effet, la maison d’édition Glénat a décidé de publier une version deluxe de la série qui a lancé la carrière de Tsutomu Nihei. Cette dernière compile les dix volumes de BLAME! en six tomes grand format (très appréciable pour s’immerger dans les planches virtuoses dépeignant la Mégastructure) dont le premier est sorti ce 7 novembre 2018.

Auteurs : Tsutomu Nihei
Nombre de pages : 370 pages
Manga édité chez Glénat Manga
Date de sortie initiale : 02 mai 2019
Prix : 14,95€
Manga dématérialisé fourni par l’éditeur

Pour les novices du genre, sachez que BLAME! est une série de seinen manga cyberpunk, écrit et dessiné par Tsutomu Nihei. Pour rappel, un manga est considéré comme un seinen s’il a été pré-publié au Japon dans un magazine dont la cible première est composée de jeunes adultes de sexe masculin.

Depuis le premier tome, nous marchons dans les pas de Killee, un homme (ou peut être pas d’ailleurs…) vivant dans une époque visiblement futuriste. Le monde semble sans limites, délabré et abandonné où la civilisation semble éparpillée dans certaines zone. Killee survit dans cet immense espace grâce à son arme destructrice dans le but de trouver des gènes d’accès réseau. Il rencontre bon nombre de protagonistes, dont Shibo, une scientifique au passé trouble, qui désormais l’accompagne.

Et on ne peut pas dire que le tome précédent a épargné nos deux héros. En effet, Killee et Shibo viennent de vivre une expérience pour le moins étrange à travers le temps et l’espace. Et alors qu’ils sont de retour, l’aventure ne leur réserve pas de répit puisqu’ils se retrouvent face à Memsaab, l’intelligence artificielle qui contrôle le dernier niveau de TAO Industries, en compagnie de son protecteur, Seu. On notera toutefois qu’il est curieux de retrouver ces personnages, qui rappellent fortement le preux chevalier en train de défendre sa princesse. L’armure et l’épée aidant bien sûre à cette représentation. D’ailleurs le rôle de Seu ne s’arrête pas à simplement sauver sa belle, puisqu’il se pourrait qu’il soit porteur des fameuses gènes d’accès réseau !

Le volume s’ouvre donc sur les divers affrontements qui avaient commencé dans le tome précédent. Et ce quatrième opus va se montrer, osons le dire, encore plus saisissant que les précédents. Les combats y sont rondement menés pour un rendu assez impressionnant. Il se démarquera aussi des autres par son silence : alors qu’on était heureux que le tome précédent se montre bavard, il semblerait que ce quatrième tome nous le fasse payer. Ce qui, il faut le reconnaitre, montre un paradoxe certain : les personnages, que l’on connait désormais davantage et qui semblent prendre un rôle plus important, sont à la fois de plus en plus silencieux. Mais ne dit-on pas que seuls les actes comptent ? Dans tous les cas, on est content de que, bien qu’en restant toujours aussi vagues, les intrigues semblent peu à peu se préciser.

Enfin, il semble que l’arc autour de Tao Industries prend fin (dans le sang et les flammes comme une certaine série dont on taira le nom), laissant une fois de plus Killee et Shibo poursuivre leur épopée (c’est en souvenir de Seu). Le nouvel arc nous emmène dans un décor pour le moins atypique (pourtant on commençait à prendre l’habitude…) qui se monte un peu plus… organique. Autant vous dire qu’on ne tient pas plus que ça à ce que l’arc s’éternise ! Cela étant, c’est aussi en ces lieux que nous rencontrerons de nouveaux personnages, qu’on imagine prendre une place pour le moins décisive dans le tome suivant.

Autant vous dire qu’on se laisse toujours inexplicablement séduire par cette série. Comme pour les précédents volumes, même si bien des choses restent obscures, on ne peut qu’être saisi par cet univers bluffant et cette ambiance hors du temps ! D’ailleurs, on a eu plus d’une fois le vertige face aux chiffres des échelles de temps et de distance que l’auteur nous propose, accentuant le sentiment d’immensité de cette structure, qui ne nous a pas encore révélé tous ses secrets…

En attendant les prochaines aventures de Killee, n’hésitez pas à aller vous promener sur notre site, pour y découvrir nos divers avis sur des films ou des séries, ainsi que des guides et astuces pour vos jeux favoris mais aussi nos tests et dossiers. Et bien entendu vous pouvez passer nous voir sur notre compte Twitter ou Facebook pour ne rien rater. Vous pouvez aussi nous retrouver sur Youtube, Twitch, Steam et Instagram. Et oui, rien que ça !

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Co-fondatrice de Try aGame, aventurière dans l'âme et héroïne de la prophétie à ses heures perdues, RedHo a sauvé notre monde 17 fois des forces du mal. La légende raconte qu'elle aurait un masque de Majora pour se téléporter à Hyrule. En attendant la prochaine menace, elle écrit pour Try aGame.
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