[Bar à Jeux] La Baie des Marchands

La Baie des Marchands

Le retour de Jonny Pac et The Mico avec La Baie des Marchands a été très surveillé. Supermeeple s’est chargé de la localisation et il est l’heure de vous le présenter.

Prix : 74,00 €
Temps moyen : 45-75 min
Nombre de joueurs : 1 à 5
Âge conseillé : 14+
Auteur : Jonny Pac, C.Van Ostrand, D.Villareal
Éditeur : Super Meeple
Illustrateur : The Mico
Mécanismes : asymétrie, placement d’ouvriers, gestion
Version fournie par l’éditeur.

Planète Super Meeple !

Si notre intérêt est porté vers le futur avec la sortie du roll & write Paper Dungeons, il ne faut pas oublier les très belles sorties de Super Meeple ces derniers mois. Nous avons ainsi pu découvrir Trickerion, Gorinto (chronique à venir du côté de Redho) et Coloma que nous avions présenté à cette page.

D’ailleurs La Baie des Marchands réunit des grands talents de l’industrie. On peut évoquer l’illustrateur The Mico qui a déjà œuvré sur Valeria Le Royaume, Paladins du Royaume de l’Ouest, Pour une Poignée de Meeples voire les Explorateurs de la Mer du Nord. On retient sa plume singulière et reconnaissable à vue d’œil.

Quant à Jonny Pac, on le connait aussi pour avoir créé le game design de Coloma, Pour Une Poignée de Meeples (on voit que Super Meeple apprécie le bonhomme) mais aussi Sierra West. Il multiplie les créations cette année et il est prévu pour 2022 un nouveau jeu intitulé Unconscious Mind, un titre sur lequel bosse aussi un certain Vincent Dutrait.

Jonny Pac s’est aussi entouré de Carl Van Ostrand à l’origine de Kapow, et Drake Villareal (Endless Winter).

Cette association a donc bénéficié à La Baie des Marchands qui propose un concept asymétrique dans ses mécaniques puisque chaque joueur bénéficiera d’un matos différent selon le personnage qu’il incarnera.

L’asymétrie dans les veines

Dans La Baie des Marchands, chaque joueur représente un marchand et votre premier choix, celui de savoir quel perso vous jouerez, sera déjà primordial. Chaque marchand possède sa propre boutique et le principe a été poussé très loin. Vous disposerez tous d’un plateau joueur unique, d’un système de jeu spécifique au marchand, d’une façon de produire propre à chacun.

Cela signifie qu’il vous faudra un petit temps d’adaptation pour maîtriser chacun des personnages. Le concept n’est pas si compliqué mais la diversité des mécaniques et du matériel fait que l’on nécessite réellement un temps de compréhension et de mise en œuvre avant d’être pleinement compétitif.

Soyons clairs et évoquons tous les persos et en grande ligne leurs particularités.

  • L’Alchimiste s’appuie sur une mécanique de billes pour créer des potions et des élixirs.
  • La Capitaine déplace ses bateaux sur une carte afin de récolter des trésors et pêcher des fruits de mer.
  • Le Chronomancien comprend une mécanique de tuiles
  • Le Forgeron joue avec des dés
  • Le Colporteur intervient en tant qu’automate lors de parties à 2 joueurs, mais reste optionnel.

Tous les personnages possèdent une action de commune de recruter une carte et d’activer les effets de son équipage. Lorsque l’on recrute la carte Habitant, il active l’effet indiqué en bas de carte. Puis, au cours de la partie, il activera l’effet au-dessus duquel il est placé. C’est aussi ici que l’asymétrie prend sens car chaque Marchand possède ses propres effets liés à sa mécanique. Il sera bien plus qu’inspiré de recruter des habitants pour se faciliter la tâche.

D’autres personnages sont disponibles dans les extensions et diversifient encore la façon de jouer.

Dans la boîte de base, vous avez déjà de quoi varier vos parties. La partie de découverte est utile car elle nous apprend les mécaniques de jeu qui ne sont pas si difficiles. Ce n’est pas un jeu expert mais davantage familial. La « difficulté » de La Baie des Marchands sera d’apprendre le système de jeu de chaque personnage car aucun ne fonctionne de la même façon. C’est aussi ce qui fait son charme pour les curieux. Par contre, il pêche de par son interaction. Vous serez davantage concerné par vos actions que celles des autres joueurs. Vous tenterez bien de minimiser ses ventes en favorisant un bateau plutôt qu’un autre ou en prenant des cartes avant lui mais au final, chacun voudra avant tout maximiser ses ventes et non embêter l’autre. Expliquons.

Le déroulement d’une manche emprunte un schéma qui diffère selon les personnages mais qui se ressemble au final beaucoup.

Un marchand, une façon de jouer différente :

Selon le personnage choisi, on va créer, forger, récolter, etc. Car le grand objectif de chacun, ce sera de vendre le plus de marchandises possibles derrière, et au plus de monde. Comme je vous le disais, chacun prépare sa marchandise à sa sauce et c’est ce côté asymétrique qui peut séduire de par la richesse de ses mécaniques de jeu.

Votre principale préoccupation sera donc de comprendre votre personnage et ses mécaniques. De prime abord, ce n’est pas si évident, le temps joue contre vous et vous devrez gérer votre timing au mieux. Mais il ne faut que peu de tours pour vous y faire. On soulignera avec enthousiasme la présence d’une aide de jeu au dos du livret de chaque personnage qui aide à la compréhension du jeu et qui fait office de rappel.

Par exemple, la Capitaine doit déplacer ses bateaux, ce qui lui prend 1 à 2 heures selon sa boussole ou le nombre de bateaux qu’elle voudra déplacer. Petit bémol pour elle, à chaque fois que vous pêchez des fruits de mer ou importez des trésors, les bateaux utilisés pour cette action (de pêche ou d’importation) reviennent à la case Départ. Ce qui la contraint à re-déplacer ses bateaux au mieux dans les tours suivants. Cela implique donc une gestion rigoureuse des déplacements de ses navires. Un mauvais timing dans vos actions peut vous pénaliser sur le long terme. Votre préoccupation sera ainsi de pouvoir vendre vos marchandises, limiter les corruptions (malus de points en fin de partie) et gérer la phase de marché avec les Mécénats.

Le Chronomancien se joue avec 2 figurines, l’Assistant et le Chronomancien. Chacun doit se déplacer dans le sens horaire mais le Chronomancien ne peut jamais dépasser l’Assistant et l’Assistant doit s’arrêter à chaque Machine et ne peut repartir que quand le Chronomancien est avec lui. Ce qui fait qu’il faut bien prévoir ses coups puisque chacun a une action différente. Le Chronomancien permet de changer les tuiles offrant de nouvelles marchandises à créer, les coûts changent également. L’Assistant peut figer le temps, ce qui sert à réduire le temps d’une action mais également débloque les icônes de Mécénat.
On doit choisir avec grand soin la nouvelle tuile puisque les tuiles vont se décaler et si l’on pensait pouvoir créer une certaine marchandise et que le Chronomancien passe par la machine avant d’y aller, c’est loupé.

On ne vous détaillera pas les quatre marchands, sachez surtout qu’ils sont équilibrés vis à vis de la constitution de marchandises. Et si jamais il naît une curiosité de tous les connaître avec précision, on vous invite à vous rendre sur le site officiel de Super Meeple en cliquant sur ce lien.

La phase de vente :

Ce qui précède la phase de vente cache tous les enjeux et le peu d’interactions qu’on trouve sur la Baie des Marchands. Si chacun fait ses actions dans son coin selon les mécaniques de son personnage, la gestion de l’horloge sera capitale pour tous les joueurs. Une fois que l’on fait un tour d’horloge (12h donc), la manche se termine. Plus on avance, moins on bénéficiera de temps car on avancera l’aiguille d’une heure.

Chacune de nos actions coûte un certain nombre d’heures et vous fera donc avancer sur l’horloge avec votre pion. En cela il faudra faire des actions avant des autres. Lorsque vous déplacez votre pion sur celui d’un adversaire, vous rejouerez avant lui. Si vous le doublez sur l’horloge, il aura la priorité. Il sera donc parfois malin de réaliser des actions d’une heure et réserver celle de 2 heures pour la suite.

Un autre élément fondamental du jeu est aussi indiqué sur cette horloge. Lorsque vous passez un quart de l’horloge, vous devez piocher un aventurier et les placer sur les navires qui arrivent pour acheter vos marchandises. Chaque bateau possède 4 places, on y place 2 aventuriers en début de manche. Lorsque l’on pioche, on choisit sur quel bateau placer les aventuriers. C’est ici que la stratégie joue car tous ces aventuriers sont caractérisés par une couleur spécifique (bleu, rouge, vert et jaune) et surtout liée à vos marchandises.

En fin de manche, vous pourrez vendre vos marchandises à une valeur déterminée par le nombre d’aventuriers arrivés à quai. Si vous possédez par exemple 1 marchandises bleus de valeur 8, que l’un des quais extérieurs compte 3 aventuriers bleus, vous aurez la possibilité de vendre votre marchandise pour 8X3 Or soit 24 points directement sur la piste du score. Imaginez alors être en possession de 2 ou 3 marchandises bleus à ce moment là et cela chiffre déjà très vite.

Votre gestion de marchandises est alors couplée à un système de placement d’aventuriers certes à partir d’une pioche aléatoire mais vous laissant la liberté de placer où vous le souhaitez. Vous êtes alors partagé entre la volonté de vendre le plus possible et celle de limiter les ventes de vos adversaires en plaçant des aventuriers qui ne l’arrangent pas.

Au-delà de la découverte des différents personnages, quand les joueurs jouent un personnage qu’ils maîtrisent, ça devient particulièrement intéressant et tendu ! Et les personnages sont bien équilibrés, plus ou moins faciles à maîtriser mais tout aussi puissants. – Super Meeple en réponse à un de nos tweets.

Globalement, on ne pourra pas reprocher au jeu d’être déséquilibré. Un Marchand n’est pas plus fort qu’un autre, chacun demande une maîtrise pour jouer à forces égales.

Quelques faiblesses dans sa force

La Baie des Marchands n’est pas un jeu parfait. Si l’asymétrie de ses personnages montre une certaine richesse dans ses mécaniques, on sent une certaine répétitivité dans son système de jeu. On apprécie la façon dont ils ont pensé différemment les personnages, qui plus est d’une manière cohérente avec l’identité de chacun. Néanmoins on réalise qu’on fait globalement la même chose à chaque manche. Une fois que l’on sait comment maximiser l’efficacité d’un Marchand, on réalise les mêmes actions et parfois dans le même ordre. Ce qui peut créer un sentiment de redondance, invitant d’ailleurs à découvrir les autres personnages rapidement.

Le fait de pouvoir recruter une carte Habitant change légèrement la donne car certaines cartes possèdent des avantages dont on ne voudrait pas se priver. Le coût de cette action change selon la carte choisie, excepté chez certains qui peuvent ignorer le coût supplémentaire.

De même, l’asymétrie que propose la Baie des Marchands présente quelques failles. La particularité de proposer une mécanique complètement différente pour chaque Marchand nous amène à jouer dans notre coin. Vu que chacun possède sa façon de jouer, on n’a pas de grand intérêt à regarder chez l’autre hormis sur la finalité afin de savoir quelle marchandise il créé. Mais aucune façon de l’en empêcher, j’ai eu tendance à réfléchir sur ma planification en ignorant les autres, hormis par curiosité. Et ce sentiment s’était accentué lors de la partie de découverte durant laquelle je me suis concentré à comprendre mon personnage et rien que mon personnage pour ne pas m’emmêler les pinceaux.

Or je conseillerai aux joueurs lors de la partie de découverte d’expliquer leurs actions et mécanismes à haute voix, histoire de concerner tout le monde et de donner des repères de compréhension aux autres joueurs. Certes cela pourrait rallonger la durée d’une partie mais ça ouvrirait des portes vers chaque plateau joueur. Car on a tendance à se concentrer sur soi, sauf lorsqu’il est temps de piocher les aventuriers pour entamer la réflexion de la pose dans les bateaux.

La Baie des Marchands est une chouette découverte, qui malheureusement ne pourra pas sortir très souvent car il demande de l’investissement. Je pense qu’il faut que tous les joueurs autour de la table aient joué au moins une fois chaque personnage pour que les parties soient plus intéressantes pour tout le monde. Sinon, chaque joueur se retrouve dans son coin à manager ses petites affaires. Ce qui ralentit le rythme et laisse une impression d’ennui en attendant notre tour.
En dehors de cela, mon petit chouchou et le marchand le plus difficile à maîtriser est le Chronomancien.
Esthétiquement, c’est une petite merveille !

J’ai pu commencer à 2 joueurs avec Arnyanka. Nous avons pris le temps de découvrir les différents marchands avant d’inviter une troisième personne à la table, joueuse occasionnelle.

En soit, s’y lancer à 3 joueurs n’apportait pas de réelle plus-value. L’interaction vis à vis de la vente de marchandises et le placement des ouvriers garde les mêmes contraintes et les mêmes enjeux. Idem pour le recrutement de cartes permettant d’activer les effets.

La force de La Baie des Marchands réside donc dans l’asymétrie des personnages. Chaque Marchand est caractérisé par une mécanique de jeu qui lui est propre, qui définit son identité et la façon de produire des marchandises que devra vendre le joueur de la meilleure des façons.

De prime abord, il sera séduisant de découvrir chaque Marchand et sa façon de jouer. On doit comprendre et maîtriser des mécaniques différentes. Et rien n’est difficile en soit, ce n’est pas un jeu expert mais plus familial +. Avec le temps, j’ai personnellement ressenti une certaine redondance. De même, la magie n’a jamais opéré. Non pas que ce soit un mauvais jeu, bien au contraire, j’ai apprécié la richesse de son gameplay et la façon dont cela a été pensé. Néanmoins, je ne le trouve pas flamboyant non plus. Une fois le personnage compris, on répétera le même procédé pour être efficace dans la vente de ses marchandises. En cela, j’ai trouvé que la rejouabilité était amenée par cette variété dans les Marchands mais pas par le champ des possibilités avec chaque Marchand. Ce qui réduit personnellement mon intérêt pour les extensions s’ils provoquent ce même sentiment.

La partie de découverte sera la moins agréable de toutes. Chacun s’attarde à maîtriser son personnage, on s’intéresse à son plateau Joueur avant tout, pas à celui des autres. D’où mon idée de commenter à haute voix ce que l’on fait lors de notre première partie.

Quoiqu’il en soit, on patauge. On se demande ce que l’on doit faire, on joue sans être sûr de l’efficacité de nos actions. On soulignera ainsi la bonne idée du livret de jeu par personnage, précisant clairement comment jouer chaque marchand et qui se dote d’une aide de jeu inspiré.

Heureusement on y voit déjà plus clair au terme de la première manche (il y en aura trois en tout !) lorsque l’on vend nos marchandises et que l’on marque nos points. On comprend alors mieux pourquoi on doit se procurer une marchandise d’une couleur précise plutôt qu’une autre.

La partie de découverte sera donc expérimentale. Je vous conseille de lancer une seconde partie avec les mêmes Marchands (que vous maîtriserez alors) afin de savoir si le jeu vous plait ou non. Car malgré des petits aléas qui ne m’ont pas plu, il est possible que ces défauts (manque de liant, de dynamisme et le fait que l’on soit assez concentré sur son propre plateau) ne déplaisent pas à d’autres « profils » de joueur.

La Baie des Marchands est splendide. Les créateurs et éditeurs du jeu ont pris le soin d’illustrer son thème remarquablement mis en avant.

Le plateau se montre splendide dans sa composition, imposant mais pas trop. Même s’il réclame une table assez large, il est nécessaire de pouvoir y placer plateau principal et plateaux Joueur.

Chaque personnage s’appuie sur sa mécanique de jeu et le matériel a été pensé selon cette diversité dans le gameplay. La qualité n’a pas été sacrifiée au détriment de la quantité, bien au contraire.

La patte de The Mico se fait sentir et on prend plaisir à découvrir tout son travail.

Il est délicat de parler d’interaction et de dynamisme pour La Baie des Marchands.

Lors de la partie de Découverte, chacun patauge même si l’aide de jeu est très bien faite. Sauf que l’on apprend mieux à jouer en jouant, logique. Durant cette première partie, la dynamique ne sera pas bonne. Au bout de la seconde partie avec les mêmes personnages, on s’y retrouve mieux car on commence à maîtriser et à y voir clair.

Les interactions se retrouvent surtout dans ce placement d’ouvriers sur les bateaux, où l’on peut placer les aventuriers qui nous arrangent ou ceux qui dérangent l’adversaire qui comptait vendre un certain type de marchandises. Néanmoins, pendant la partie, on se concentre tellement sur son Marchand, sur notre propre mécanique de jeu que l’on en oublie souvent de regarder ce que fait l’autre. On se contente parfois de voir quelle marchandise il fabrique et pas sûr qu’on puisse le contrer.

Ne cherchez donc pas une grande interaction dans les mécaniques de La Baie des Marchands, vous risquez de repartir déçus. Il faut s’attendre à jouer à un jeu asymétrique où la pose d’ouvriers est personnelle, presque privée même si elle se déroule à ciel ouvert. Cela peut se montrer perturbant. Habituellement, dans les jeux de société où la pose d’ouvriers prend une place prépondérante, on est habitué à se disputer les lieux de pose. Or la particularité du jeu édité par Super Meeple, c’est que l’on planifie dans son coin, sans que quiconque puisse impacter vos possibilités, hormis dans le recrutement des habitants (marché commun) ou la mécanique de vente et d’aventuriers.

C’est sûr, en cela, on est devant un jeu unique en son genre.

Récapitulons : La Baie des Marchands m’a plu un peu, beaucoup ou à la folie ?
(ou pas du tout…)

Je ressors de mes parties de La Baie des Marchands avec un sentiment mitigé. D’un côté, il est doté d’une direction artistique de folie qui suit un thème respecté et mis en lumière d’une bien belle manière. La mécanique asymétrique a été pensée pour renouveler l’expérience de jeu et on se plaît à découvrir l’équilibre des forces, les rouages de chaque Marchand, tous profitant d’un matériel idéal pour illustrer ses particularités. De l’autre, il a été difficile d’en apprécier pleinement les sessions de jeu. Les parties de découverte pour chaque perso sont lentes, demandent un temps d’adaptation qui casse quelque peu la dynamique. Puis on reste davantage concentré sur son marchand que celui des autres, ce qui n’amène pas un sentiment agréable autour de la table. Enfin, lorsque l’on maîtrise la mécanique d’un personnage, on est traversé par une impression de redondance, celle de faire souvent la même chose pour être le plus efficace possible. Seules les marchandises et les aventuriers diffèrent selon les parties, ce qui ne relance pas l’intérêt du jeu. La variété des mécaniques ne cache pas le manque de profondeur de chacune d’entre elles. L’idée était belle mais elle laisse un goût d’inachevé.

Ambiance (calme/vivant)
Interaction
Réjouabilité

C'est tout ?

On retrouve déjà quelques extensions au jeu de base La Baie des Marchands. Si vous avez adoré le jeu, que les soucis que nous avons soulevé et qui nous ont personnellement affecté ne vous concernent pas, on ne peut que vous diriger vers l’achat des extensions.

Vous bénéficierez alors de nouveaux persos tels que l’Aubergiste, l’Oracle et l’Éleveur de Dragons mais aussi la Cachette Secrète qui diversifie l’expérience de jeu. Si vous souhaitez les voir en images et les lire en quelques lignes, je vous recommande le site officiel de Super Meeple, en bas de page.

N’hésitez pas à nous donner votre avis sur ce jeu si vous aussi vous l’avez testé via les commentaires sous l’article. Vous pouvez également venir nous rendre une petite visite sur nos réseaux sociaux : Twitter, Facebook, Instagram, Twitch, Youtube et notre compte curateur Steam.

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Philippe
2 années il y a

Non ce n’est pas un jeu expert en effet, on prévenu plusieurs fois. On a indiqué le niveau de jeu partout là où on pouvait. Ce ne devait pas être une surprise pour celles et ceux qui s’intéressent à la chose ludique du coup. Oui c’est un asymétrique, là aussi on a mis l’accent sur le sujet. Qui dit asymétrie, dit un développement personnel qui ne ressemble pas à celui de ses voisins et donc impossible de se comparer une efficacité d’action. Ayant joué les personnages, je joue la Capitaine complètement différemment de l’Alchimiste par exemple. La capitaine joue plus… Lire la suite »

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