Vous êtes seul chez vous pendant le confinement ? Vous n’avez pas de table ? Vous avez très peu de temps devant vous ? Pourquoi ne pas découvrir Palm Island.
Éditeur : Nuts Publishing
Illustrateur : Jon Mietling
Mécanismes : cartes, gestion de ressources, développement
Version fournie par l’éditeur.
Palm Island, c’est quoi le topo ?
Palm Island c’est une petite île qui ne demande qu’à prospérer. Et cela ne dépend que de vous. Gérez et optimisez vos ressources afin de développer votre village et de gagner des points de victoire. Attention, petit jeu malin possédant quatre modes de jeu et qui se transporte vraiment partout puisqu’il tient dans la main !
Voyons ça de plus près…
Palm Island est un jeu de cartes de gestion de ressources et de développement.
Il existe plusieurs façons de jouer à Palm Island : en solo, à deux en coopération ou en compétition (deux variantes).
Pour le solo, vous commencez avec votre paquet de 17 cartes dans un certain sens à respecter et la carte compteur de tour à la fin.
La partie se déroule en huit tours. On peut à tout moment regarder les trois premières cartes de son paquet et on peut agir sur les deux premières.
À chaque carte, on peut gratuitement ou moyennant des ressources :
- Stocker afin de gagner les ressources indiquées en haut de la carte. On la pivote alors de 90° et on la place à la fin du paquet. On ne peut stocker que quatre cartes. Si les ressources ne sont pas utilisées et que la carte se retrouve au-dessus du paquet, vous les perdez. On redresse la carte et on la remet à la fin.
- Pivoter pour améliorer la carte ou changer ses avantages mais aussi gagner des points pour la fin. On la pivote alors de 180° et on la place à la fin du paquet.
- Retourner pour les mêmes raisons que pivoter.
- Défausser la première carte si les deux cartes sont inutilisables ou si elle ne vous intéresse pas.
Quand on utilise les ressources, on redresse la carte en ne changeant pas sa position dans le paquet.
Dès que la carte de suivi de tour se retrouve au-dessus du paquet, on la pivote ou retourne selon le tour et on la replace à la fin. Et c’est reparti pour un tour.
À la fin de la partie, on calcule le nombre de points gagnés sur les cartes et on compare ce résultat avec le tableau de score. Il n’y a plus qu’à faire mieux.
On peut aussi vérifier si l’on a gagné des trophées, ce sont des objets de prestige comme par exemple la Statue de la Confiance obtenue avec 30 points de victoire. Elle permet d’obtenir pas mal de ressources. Un objet correspond à une nouvelle carte à ajouter dans le paquet de cartes initial.
On peut également jouer avec des Villageois, qui une fois recrutés, apportent des capacités ou des points de victoire.
Il existe un mode pour deux joueurs, un en coopération et un autre en compétition décliné en deux variantes : Compétitif décontracté et Compétitif de vitesse. Chaque joueur possède son paquet de carte.
- En coopération, on bénéficie d’une capacité coopérative et le but est de préparer l’île à affronter divers désastres.
- En compétition décontractée, on joue normalement mais à chaque fin de tour, chacun peut acheter un avant-poste qui donne des points de victoire. Si les joueurs remplissent les conditions d’achat, la carte est retirée.
- En compétition de vitesse, le plus rapide à finir le tour peut acheter la carte avant-poste avant les autres.
J’ai joué à Palm Island en solo et à deux joueurs. J’ai préféré mes sessions à deux qui sont pour moi des parties plus vivantes.
Palm Island est simple à comprendre mais je le trouve difficile à prendre en main. Après plusieurs parties, je n’arrive pas à décrocher le tout premier trophée et mon score ne décolle pas.
J’ai du mal et je trouve le temps long malgré la rapidité de jeu. Par contre, il est terriblement malin, tout se joue dans une main et ça tient !
Il ne paie pas de mine mais demande quand même pas mal de réflexion, de faire des choix, que faut-il améliorer ou stocker pour le tour prochain ? Il faut anticiper afin de prévoir nos futures actions.
Les différents modes sont bien pensés et sont pour moi plus intéressants que de jouer en solo. Oui, je ne suis pas très jeu en solo…
La rejouabilité est très bonne au vue des différents modes. Le système de trophée nous pousse dans nos retranchements pour faire toujours mieux afin de débloquer des objets précieux pour les futures parties.
Les règles sont simples, bien structurées. Le principe est vite compris. Des images sont là pour illustrer chaque partie.
Les règles sont vite expliquées mais certaines personnes ont quand même du mal avec le principe du jeu qui se joue à une main. Les manipulations sont toujours hésitantes.
Mais ma première partie était en solo et je l’ai trouvé très simple dans ses mécaniques. Par contre, j’ai eu un peu de mal à bien placer les ressources stockées sans changer l’ordre des cartes. Avec l’expérience, cela devient plus facile, il faut prendre le coup de main.
C’est fluide et rapide même finalement, on se rend compte que le jeu n’est pas si facile qu’il en a l’air.
Toute petite boîte qui se glisse partout au design relativement simple.
Les cartes sont claires, les illustrations basiques.
Quand on joue à deux joueurs, chacun joue dans son coin puis on se retrouve pour faire un point entre chaque tour. Que ce soit en coopération ou en compétition, Palm Island n’est pas un jeu avec beaucoup d’interaction. L’ambiance est calme et plutôt sérieuse.
Récapitulons : Palm Island m’a plu un peu, beaucoup ou à la folie ?
(ou pas du tout…)
Palm Island est un jeu original et surprenant. C’est le jeu nomade par excellence puisqu’il se joue dans les mains, pas besoin de table. Les amateurs de jeux en solo trouveront là leur compte avec ce petit jeu de gestion casse-tête et évolutif. Personnellement, je n’ai pas vraiment accroché mais je sais très bien qu’il a déjà conquis le cœur de plusieurs joueurs.
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