GOTY 2017 le bilan de Svpl4y

GOTY 2017

Ah, la fin d’année ! Moment privilégié des bilans, best-of, et autres bêtisiers. Ne dérogeons pas à cette sympathique coutume, et revenons sur 2017.

N’étant pas présent sur consoles, c’est surtout vers le PC que je vais me tourner, et comme je ne suis pas avare, je vais vous parler de 2 jeux : un RPG et un 4X. Je me permets juste de rappeler en introduction que par GOTY 2017, nous entendons « Game of the Year » et non l’auteur-compositeur-interprète australo-belge de Somebody that i used to know (en plus, ça ne s’écrit pas pareil).

2018 : des semaines de 12 jours svp ?

Chronophages, complets, à l’écoute de leurs joueurs, amusants avec une qualité certaine d’écriture : les deux jeux suivants ont les mêmes qualités.

Divinity Original Sin 2

Divinity Original Sin 2 (noté 9.3/10 par votre serviteur) est une ode au jeu de rôle. Il a su faire la synthèse de tout ce qui fait et a fait le jeu de rôle depuis des années en jeu vidéo, sans renier son univers et les qualités du premier épisode. Riche, passionnant, beau voire enivrant, stratégique et collaboratif, pouvant être joué de bout en bout en coopératif sans qu’un personnage principal ne force la voie aux autres, ouvert au modding, et disposant d’un mod vous permettant de faire vivre vos propres histoires. Les Maitres du Jeu de JDR papier peuvent même aisément s’appuyer sur DOS2 pour faire jouer leur univers à distance. Bref, du bonheur rejouable à l’envi afin de découvrir toutes les facettes des personnages, dits Origine, proposés.

Endless Space 2

Try aGame était bien trop jeune et nous n’avons pas eu l’occasion de parler en détail de Endless Space 2, jeu 4X (eXploration, eXpansion, eXploitation et eXtermination) d’Amplitude Studios (studio parisien racheté par Sega) vous mettant à la tête d’un empire spatial au sein de son univers Endless. 8 races/empires jouables, un arbre technologique très complet, que vous avez peu de chance de rechercher dans son intégralité, des planètes aux caractéristiques bien différentes, et 6 systèmes politiques pour gérer votre empire – ou qui vous mettront des bâtons dans les moteurs à ions de votre stratégie expansionniste. Expansionnisme qui s’appuie sur une armée que vous pouvez personnaliser et dont vous devez bâtir la stratégie de combat. Complet, joli (je pourrai passer des heures à contempler la galaxie et le détail des planètes), il s’agit du 4X spatial à essayer pour immédiatement l’adopter.

A noter que nous aurions pu évoquer Wolfenstein 2 The New Colossus pour ses qualités narratives sortant du lot. Mais sa réussite, comme celle des autres titres que j’aurais pu évoquer, était attendue, et au final, normale. Pour finir, tendresse particulière à Riot pour League of Legends et sa capacité à essayer de renouveler le gameplay d’années en années d’un jeu dont le synopsis, pourtant, peut se résumer en 3 lignes.

Il n’y a pas de lumière sans ombre

NotSureTakeMyMoney

En se remémorant les joies apportées par le monde vidéoludique, on ne peut s’empêcher de grincer des dents en passant sur certains jeux. Plutôt que de m’attarder, et ainsi vous faire perdre votre temps, à évoquer des jeux qui ne méritent pas la moindre ligne, ou des jeux très attendus qui ont eu le même effet qu’un pétard mouillé au feu d’artifice de la tour Eiffel un 14 juillet. Je vais plutôt profiter de cette tribune pour revenir sur Electronic Arts.

Non pas pour attaquer directement l’éditeur, mais pour le prendre en (mauvais) exemple. Fifa 18, StarWars Battlefront 2, … bref, vous voyez où je veux en venir. Après les F2P, les P2W, les jeux payants, une mode qui semble se répandre depuis, mais rendons à César ce qui appartient à César. Ou plutôt à Blizzard, maître dans l’art du jeu que tu raques 60-70€ avec micro-transactions. Et encore Blizzard, dans le cadre de son MMO, vous fait aussi payer un abonnement mensuel. Salade, tomates, oignons et supplément Cheddar, comme on dit.

Là où EA tente d’innover depuis la rentrée de septembre, c’est sur le côté temps de jeu. Pour SWB2, on avait estimé qu’avant le rétropédalage, il vous aurait fallu 4500 heures de jeu ou 1800€ pour tout débloquer. Même son de cloche côté football, car avec ses défis de création d’équipe et son FUT champions, FIFA 18 demanderait 13h de jeu par week-end en plus de 2 à 3h de jeu par jour de la semaine.

On disait avant que si c’était gratuit, c’était toi le produit. Il va falloir trouver une nouvelle expression pour pointer ses pratiques.

Mets-toi bien en tête, ami joueur, que ces pratiques existent uniquement car ils arrivent à être rentables. Sous entendu, que des joueurs (peut-être toi d’ailleurs) payent, payent et repayent. Pourrait-on arrêter de s’extasier sur des lootboxes et autres Pack Opening sur Youtube qui sont bien souvent d’infâmes montages putaclic ou qui ont nécessité un sponsor des plus actifs. Arrêtons de râler sur les forums sur le fait de devoir passer tout notre temps libre sur un seul jeu tout en passant effectivement tout notre temps libre sur un seul jeu ! Et changeons nos habitudes pour que les éditeurs changent les leurs.

Et tant qu’à évoquer les joueurs, spéciale dédicace aux joueurs en ligne incapables pour la plupart de communiquer, et jouant avec des œillères.

Bref, bisous et bonne fêtes.

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