Nouvelle rubrique : Le Service après test ou SAT, qui va nous donner l’occasion de revenir sur nos tests passés au regard de DLC, mises à jour voire saisons qui modifient le jeu et qui mériteraient qu’on revoie la note, ou pas. Premier client : Suicide Squad Kill The Justice League.
Previously in Suicide Squad Kill The Justice League
Lors de notre critique de Suicide Squad Kill The Justice League, nous avions noté un moteur physique n’ayant aucun respect pour la gravité, ôtant toute force dans les impacts et revenant sur un des aspects de gameplay qui avait fait le succès des opus précédents.
Scénario minimaliste, combats de boss insipides, missions redondantes et un endgame basé sur le grind, le farming et encore le grind derrière (monter de niveau, monter son équipement et tuer Brainiac 13 fois).
Les bons points venants des dialogues, la mise en scène des cinématiques et un esprit bien capturé du second film et de ce que veut être le comics à ce jour pour un 6/10 synonyme de « passe ton chemin et relance Batman Arkham » avec en ligne de mire une saison 1 contenant de nouvelles missions et un nouveau personnage : Le Joker himself.
Et la saison 1 arriva.
Alors, par où commencer ?
L’intérêt principal étant le personnage, sachez que pour débloquer le clown, vous pourrez gagner du temps en déboursant quelques euros. Sinon il vous faudra répéter des missions de massacre pour monter votre niveau de saison à 35 pour accéder à la mission qui vous permettra de libérer le Joker. Mission qui consistera à tuer plein de monstres génériques et à tuer Brainiac dans son avatar Green Lantern. Un combat qui me fut particulièrement pénible avec des moments où le jeu oubliait de déclencher ses phases, un bouclier à détruire pour pouvoir infliger des dégâts le temps qu’il se régénère, sauf qu’il se régénère en 6 secondes et qu’il n’est pas possible de toucher Brainiac avec les grenades ou les pouvoirs au sol, vu que le méchant reste à 50m en l’air voire part hors arène. Le tout dans un jeu d’équipe où vous ne pouvez changer de personnage en cours de mission, donc bon, on a connu plus sexy.
Le personnage en lui-même est plutôt agréable à jouer enfin sur le seul aspect qui différencie les personnages les uns de autres à savoir les déplacements. Pour le personnage en lui-même on pourra regretter qu’il ressemble plus à un chanteur de K-Pop qu’au clown qui terrorise Gotham.
S’en viennent les missions toutes plus redondantes, car si les intitulés changent, les objectifs, eux, restent. Palme d’honneur aux Stronghold, qui devait ajouter une nouvelle façon de jouer, qui ne sont qu’une reskin de missions existantes. En parlant reskin l’arrivée du clown modifiera quelque peu l’environnement des Terres alternatives avec des petits ballons, des graffitis HAHAHA et autres easter eggs d’Amusement Mile.
En conclusion
Rien de neuf, sans aller dire que Rocksteady creuse sa tombe, on est sur des ajouts en phase avec ce que le jeu de base proposait. Une petite cinématique à la libération du Joker, et pour y arriver on farme comme dans un MMO Coréen, la difficulté et le gameplay en moins.
Il faudrait une révolution dans la saison 2 pour avoir du véritable contenu et une correction des trop nombreux bugs encore présents, mais avec les chiffres de vente et surtout de connexions simultanées, pas sur que Warner Bros. décide d’investir du temps et des ressources.
Note inchangée, merci pour rien, circulez, il n’y a rien de voir de plus que des explosions de couleurs chamarrées avec des gros scores de dégâts.
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