Slam Dunk : le retour qui claque

Slam Dunk

Kana a décidé de faire revivre Slam Dunk sous une nouvelle édition en cette année. Le manga n’a pas pris une ride.

Slam Dunk a réalisé son grand retour. Les rééditions deviennent une habitude chez les éditeurs de manga, ce n’est pas Gunnm, Blame Deluxe!, Ranma 1/2, Ghost in the Shell et bien d’autres qui diront le contraire. Pour Slam Dunk, il s’appuie sur une communauté énorme. Rien qu’au Japon, il a été le 3e manga à dépasser les 100 millions d’exemplaires vendus, après le très modeste titre d’Akira Toriyama, Dragon Ball.

Kana a décidé de remettre le manga de Takehiko Inoue au goût du jour à travers 20 volumes et une nouvelle édition. On y redécouvre une rivalité sportive captivante et le basket qui, quand il est bien retranscrit, parvient à passionner les foules. Ce n’est pas Kuroko qui me prouvera le contraire. Mais ne vous trompez pas, les deux titres n’ont pratiquement rien à voir dans le rythme et la réalisation.

Slam Dunk, des débuts qui claquent

Très vite, on réalise que la lecture garde encore sa touche humoristique qui nous fait esquisser quelques sourires. Car au début de l’histoire, nous avons de quoi rigoler de l’histoire de Slam Dunk. Le basket-ball qui y est montré n’est pas folichon et pour cause, le personnage principal n’y connaît rien du tout. Il mise tout sur ses qualités athlétiques ou sa puissance mais lorsque l’on n’a aucune connaissance d’un sport exigeant comme le basket, ces qualités intrinsèques ne sont pas mises à profit. Pour le coup, Sakuragi est drôle car il est ridicule.

Néanmoins, face au très populaire Rukawa, il va se dépasser pour gagner l’affection et l’amour d’Akagi. Malgré un farouche désintérêt pour l’apprentissage, il apprendra donc les rudiments un à un. Enfin, il se prendra au jeu et il ne sera plus animé par la simple conquête de sa muse mais par des objectifs plus grands.

Pour information, vous ne serez pas étonné que la Toei s’est penchée il y a quelques années sur un anime, de quoi avaler rapidement une centaine d’épisodes si jamais la lecture vous bloque.

A l’époque, ça donnait cet opening.

Une fois que l’on a donné une chance à Slam Dunk, que l’on dépasse le simple cadre de l’espoir d’une romance entre le héros principal et la grande fan du club, on parvient à s’intéresser vraiment à toutes les étapes de l’apprentissage et du parcours de Sakuragi.

Oui les personnages sont caricaturaux au maximum mais sur le long terme, ils deviennent bien plus que des sportifs drôles. Ils prennent de la bouteille et c’est là que le cœur du manga devient inéluctablement captivant. Les affrontements entre équipes sont indécis et ponctués toujours par des gestes incroyables. Sakuragi n’est pas le plus fort de l’équipe, il n’est pas le plus doué non plus mais il introduit des moments clutchs à délecter sans aucune modération.

Si vous ne connaissez pas la série, vous auriez tort de vous priver de sa réédition tant Slam Dunk a à offrir à ses lecteurs ou ses téléspectateurs. Un classique qui a encore bien vieilli.

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