La maison d’édition Glénat republie BLAME!, le manga de Tsutomu Nihei, dans une version deluxe. Voici notre avis sur le cinquième tome.
Nous avons pu mettre les yeux sur le cinquième tome de la nouvelle édition de BLAME!. En effet, la maison d’édition Glénat a décidé de publier une version deluxe de la série qui a lancé la carrière de Tsutomu Nihei. Cette dernière compile les dix volumes de BLAME! en six tomes grand format (très appréciable pour s’immerger dans les planches virtuoses dépeignant la Mégastructure) dont le premier est sorti ce 7 novembre 2018.
Nombre de pages : 346 pages
Date de sortie initiale : 03 juillet 2019
Manga dématérialisé fourni par l’éditeur
- [A Savoir] Toute l’actualité Glénat est à retrouver sur leur site officiel, leur compte Twitter et leur page Facebook.
- Notre avis sur le Tome 1, le Tome 2, le Tome 3 et le Tome 4 de BLAME!
Pour les novices du genre, sachez que BLAME! est une série de seinen manga cyberpunk, écrit et dessiné par Tsutomu Nihei. Pour rappel, un manga est considéré comme un seinen s’il a été pré-publié au Japon dans un magazine dont la cible première est composée de jeunes adultes de sexe masculin.
Depuis le premier tome, nous marchons dans les pas de Killee, un homme (ou peut être pas d’ailleurs…) vivant dans une époque visiblement futuriste. Le monde semble sans limites, délabré et abandonné où la civilisation semble éparpillée dans certaines zone. Killee survit dans cet immense espace grâce à son arme destructrice dans le but de trouver des gènes d’accès réseau. Il rencontre bon nombre de protagonistes, dont Shibo, une scientifique au passé trouble, qui désormais l’accompagne.
Alors que la fin approche et que l’on commençait à se dire que tout faisait sens, cet avant-dernier tome remet tout en questions : plus on avance, moins on comprend. Tout commençait pourtant « bien », on retrouvait une nouvelle fois Killee et Shibo qui, afin de lutter contre des siliciés qui tentent de pénétrer le réseau, s’allient à des contre-mesures provisoires : Ico et Dhomochevsky. D’ailleurs, bien que le premier nous ait un peu fait de la peine, le second quand à lui possède un réel charisme. On en vient même à regretter qu’il ne prenne pas une place plus importante dans le titre. Bon jusque là, je suis, vous suivez, tout va bien dans le meilleur des mondes ou presque, sauf que Shibo devient de plus en plus énigmatique. Jusqu’à, disons le franchement, nous perdre complètement à la fin du volume.
Et je ne vois malheureusement pas quoi vous raconter de plus sur cet opus. En effet, le contenu du tome n’est quasiment que visuel… Alors oui, c’est toujours aussi beau, toujours aussi étrangement fascinant. Mais finalement, on se surprend à tourner les pages, happé par le dynamisme que parvient à insuffler l’auteur, sans vraiment comprendre ni comment, ni pourquoi, ni même où tout ça compte aboutir. Avec ce tome, on semble tendre vers les limites de la série. L’ambiance insufflée et les décors, certes bluffants, ne suffisent plus vraiment et où le récit se perd en nous laissant dans l’incompréhension la plus totale.
Comme pour les précédents volumes, on ne s’explique toujours pas cet étrange attrait de la série. Malheureusement, ce cinquième tome est encore moins bavard que ses prédécesseurs et bien qu’il soit toujours visuellement fascinant, le récit nous perd totalement. On ne peut plus qu’espérer que le prochain opus nous apporte quelques réponses et ses lumières dans cet univers si sombre et envoutant.
En attendant les prochaines aventures de Killee, n’hésitez pas à aller vous promener sur notre site, pour y découvrir nos divers avis sur des films ou des séries, ainsi que des guides et astuces pour vos jeux favoris mais aussi nos tests et dossiers. Et bien entendu vous pouvez passer nous voir sur notre compte Twitter ou Facebook pour ne rien rater. Vous pouvez aussi nous retrouver sur Youtube, Twitch, Steam et Instagram. Et oui, rien que ça !