Le marketing l’emportera toujours chez certains éditeurs et ce n’est pas Ubisoft qui nous contredira avec Assassin’s Creed Origins et son season pass.
Pour certains acteurs de l’industrie, l’âge d’or du jeu vidéo rime avec les sorties successives de grosses productions toutes aussi attendues les unes que les autres. J’aurais été du même avis si ces dernières arrivaient avec un contenu complet Day One. Or, c’est rarement le cas. A mon humble avis, l’âge d’or de l’industrie vidéoludique est bien révolu, du moins du côté des joueurs. Aujourd’hui, elle rapporte des – centaines de – millions aux éditeurs qui ont, certes investi des millions, mais qui mettent au point un plan marketing diabolique pour faire doubler le prix de leurs jeux. Ce n’est pas Ubisoft qui va me contredire avec l’annonce du season pass d’Assassin’s Creed Origins.
L’éditeur a communiqué la liste des DLC payants et non-payants qui arriveront après la sortie du jeu. Le prix de ce season pass reste en tête, une somme onéreuse – et je pèse mes mots – estimée à 39,99€ si vous n’avez pas acquis la version Gold d’Assassin’s Creed Origins à 90€. Je ne sais pas si vous vous rendez compte mais cela représente un tiers de ce que coûte une console de jeu en promo. Payer un jeu 90 euros pour pouvoir profiter de tout son contenu, cela me révolte. 40 euros de plus si on a la « mauvaise » idée d’acquérir une version classique du jeu. Et le public rouspète mais se plie aux règles imposées par les grands éditeurs. Rappelons que certains jeux ne coûtent « que » 40 euros, donc le prix d’un season pass chez Ubisoft…
Bref, je vais tout de même vous détailler ce season pass. Voici son contenu pour vous qui allez vous délester de ces quelques billets :
- The Hidden Ones : un DLC qui tournera autour de la Confrérie et dont l’histoire nous fera voyager après les événements du jeu AC Origins. Il sera question de se taper contre la romaine légion mais sans gaulois ni magique potion. Elle devrait arriver au cours du mois de janvier 2018.
- The Curse of the Pharaohs : Cette fois-ci, ce second DLC restera dans le thème de la mythologie égyptienne. Le concept est emballant, on affrontera des pharaons revenus de l’au-delà. Vous risquez de croiser un certain Anubis ou quelques scorpions. Tout comme la première extension cela donnera accès à de nouvelles compétences et permettra une progression de votre personnage. Il est prévu pour mars 2018.
- Les Packs Centurion Romain et Horus : de nouvelles tenues, armes, boucliers et montures. Personnellement, c’est spécifiquement un contenu qui devrait intégrer le contenu day one mais non, faut bien remplir le season pass hein… Prévu pour novembre 2017.
- Un pack de 500 crédits Helix. Ubisoft vous remercie d’avoir payé 40 balles leur season pass.
- La Lame Calamité, une arme légendaire exclusive. Disponible au lancement du jeu.
Voici désormais le contenu qui sera proposé gratuitement par Ubisoft pour Assassin’s Creed Origins :
- The Trials of the Gods : Des événements qui se dérouleront sur certaines périodes de l’année et mettront en scène des combats contre les dieux égyptiens. Les récompenses seront au rendez-vous. Le premier défi sera prévu quinze jours après la sortie d’AC Origins.
- Le Bazar des Nomades : Des quêtes journalières qui rapportent encore des récompenses. Disponible au lancement du jeu.
- Le Mode Photo : (encore heureux que ce ne soit pas payant).
- Le Mode Horde : Une succession de vagues d’ennemis dans l’Arène Gladiateur. Début 2018.
- Le Discovery Tour : Le fameux mode de jeu éducatif pour en apprendre plus sur l’Égypte antique via des visites guidées conçues par des historiens et égyptologues. Une bonne initiative de la part d’Ubisoft. Disponible début 2018.
En résumé, les défis et modes de jeu seront proposés à tous les joueurs qui ont acquis une version du jeu, n’importe laquelle. Cela aurait été scandaleux que ce ne soit pas le cas mais on se satisfera qu’Ubisoft n’ait pas poussé le bouchon plus loin.
Assassin’s Creed Origins, dans sa version incomplète donc, est prévu pour le 27 octobre 2017 sur PlayStation 4, Xbox One et PC.
