[Bar à Jeux] Le Grand Kiwiz

le grand kiwiz

Le Grand Kiwiz a fait son entrée dans la catégorie des jeux de quiz en apportant avec lui quelques originalités agréables.

Prix : 26,90 €
Temps moyen : 30 min environ
Nombre de joueurs : 2 à 4
Âge conseillé : 10+
Auteur : Grégoire Largey, Franck Crittin, Sébastien Pauchon
Éditeur : Studio H
Illustrateur : Mary Pumkins
Mécanismes : jeu de quiz par élimination de réponses.
Version fournie par Studio H.

C’est l’histoire d’un jeu de quiz !

Les auteurs du Grand Kiwiz n’en sont pas à leur première collaboration. Grégoire Largey, Franck Crittin et Sébastien Pauchon ont effectivement travaillé ensemble sur d’autres productions telles que Maui, Botanik, Ankh’or et Wangdo. Les deux premiers ont même proposé Pour une Poignée de Marguerites et Hagakure. Ne mettons pas le troisième auteur de côté, on l’a vu participer à des projets comme Corinth, Jaipur, Jamaica, Oliver Twist, Unlock, et Sobek 2 joueurs.

De mon côté, j’ai tant apprécié le jeu de plis Hagakure et l’expérience proposée pour 2 joueurs de Botanik et Jaipur qu’il était facile de diriger ma curiosité sur ce jeu de quiz dont la direction artistique promettait quelque chose de fun.

D’ailleurs, au niveau des illustrations, on retrouve Mary Pumkins dont on connaît l’implication sur Zombie Bus, Dino Party et le prochain Arkeis.

Le Grand Kiwiz, c’est quoi le concept ?

Scoop ! Le Grand Kiwiz est un jeu de… quiz. Il a le mérite d’innover dans sa proposition, autant dans les questions que dans son matériel simpliste. Ce ne sont pas de simples questions-réponses à partir de cartes. Vous ne retrouverez pas de fromage ni de réponses à inventer vous-même, ni même de bluff.

La créativité du concept se cache dans le fait d’insérer deux cartes dans un mini-plateau pour concevoir la question et les différentes propositions. On ne doit donc pas deviner tout de suite la réponse à une question, on doit éliminer les mauvaises réponses avant. Plus on prend le risque d’éliminer des réponses, plus on gagne de points, plus on offre la possibilité à l’adversaire d’en gagner également.

Plus que des questions de culture générale, on retrouve souvent de simples anecdotes réparties sur plusieurs thèmes (un grand nombre d’ailleurs). Vous aurez peut-être la chance d’en connaître certaines, mais cela reste tout de même assez coton. Deviner la réponse est donc rarement un jeu d’enfant pour tout le monde. Surtout, c’est le fait de voir apparaître autant de possibilités qui nous met souvent le doute.

En effet, nous avons donc 9 anecdotes possibles parmi lesquelles une seule est vraie. Ce sont les deux cartes sous le plateau qui forment les diverses possibilités, avec 3 débuts de phrases et 3 fins, formant donc différentes combinaisons. Je suis certain que le concept et son explication seront plus parlants en photos.

La véritable question : ça matche ou pas ?

Précisons avant de répondre que, sur la boîte, il est indiqué un 10+. Autant se l’avouer, comme beaucoup de jeux de quiz, les adultes y verront sûrement plus clair que les enfants. Ils peuvent bien participer aux sessions, mais partiront peut-être avec un désavantage vis-à-vis des « grands ». Il faut dire que les questions ne portent pas sur des sujets qui leur parleront même si certains thèmes sont communs. Quoique, ils en aient au moins entendu parler à l’école. D’ailleurs, il aurait été inspiré de créer un bloc de questions plus accessibles aux jeunes, sur de la culture geek ou des choses qui collent à l’actualité.

Le concept fonctionne-t-il ? Aisément. À chaque nouvelle « question », on tente d’éliminer en premier lieu les réponses les plus improbables. On a souvent une idée de la bonne réponse, parfois on tangue entre deux possibilités. Mais le plus fort dans le concept du Grand Kiwiz, c’est que le doute s’installe au fur et à mesure des réponses éliminées. La certitude est boiteuse et se prend les pieds dans le tapis lorsque le risque paraît de plus en plus imposant.

On aura toujours le choix de s’arrêter et de laisser la possibilité à l’adversaire de continuer ou non de prendre les risques. Voilà le côté « Stop ou Encore ». S’il est moins paralysé par la peur de se tromper, s’il se montre plus confiant, ça peut scorer rapidement. D’ailleurs, on aura toujours la possibilité de faire de l’anti-jeu lorsque l’on a de l’avance. Prendre des risques rapidement et couper court au gain de points en se trompant. On écope certes d’une pénalité, mais elle n’est parfois pas assez punitive pour laisser place à une remuntada.

On appréciera sa rejouabilité vu les 39 thèmes et les nombreuses combinaisons possibles de chacun d’entre eux, sachant qu’il y a plusieurs cartes par thème. Un autre point positif, c’est qu’il se joue très bien à 2 joueurs, puisque chaque manche se joue en 1 contre 1.

Récapitulons : Le Grand Kiwiz m’a plu un peu, beaucoup ou à la folie ?
(ou pas du tout…)

S’il ne représente pas un must-have et qu’on y revient pas aussi facilement qu’un TTMC, on s’est tout de même bien amusés sur nos parties du Grand Kiwiz lors de nos différentes parties. Il se montre assez novateur et tatillon pour qu’on s’y intéresse et qu’on enchaîne les parties lors d’une même session. Un jeu bien divertissant en somme.

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