Final Fantasy Pixel Remaster : nos impressions après les premières heures de jeu

Final Fantasy Pixel Remaster I II III

Après plusieurs heures de jeu sur les trois premiers opus de la collection Final Fantasy Pixel Remaster, nous vous livrons nos premières impressions

Si vous suivez de près ou de loin l’actualité de Square Enix, vous vous êtes sans doute rendu compte que l’éditeur japonais est actuellement dans une mode rétro-nostalgie. D’une part, des remasters ou des remakes se sont abattus sur les joueurs depuis des mois (Romancing SaGa,Trials of Mana et bien entendu Final Fantasy VII Remake pour ne citer qu’eux). D’un autre côté, des jeux comme Octopath Traveler ou bien Lost Sphear prolongent cette vague rétro même jusqu’aux nouvelles licences. La surprise n’est donc pas énorme de voir débarquer un (nouveau) remaster de la franchise Final Fantasy. Des six premiers épisodes pour être précis et ce, sous le nom de Final Fantasy Pixel Remaster.

Le choix a cependant été fait de sortir tous ces remasters en deux parties. Les trois premiers opus sont sortis le 28 juillet sur mobiles et PC, les trois suivant n’ayant pas encore de date précise. En tout cas, j’ai pu m’essayer à chacun des trois épisodes sortis pendant quelques heures et je vous livre mes premières impressions.

Alors ces trois premiers épisodes n’en sont pas à leur première réédition. Ils ont connu déjà plusieurs versions, certaines ayant bénéficié de graphismes largement remis au gout du jour comme les versions de Final Fantasy sur PSP ou de Final Fantasy III sur Nintendo DS. Ici, la démarche est différente puisque que le nom de cette nouvelle réédition est Final Fantasy Pixel Remaster. Le mot clé étant « pixel ».

Par conséquent les jeux conservent une véritable identité rétro qui ne déplaira pas aux amateurs du style. Les modèles 2D des décors et des personnages ont ainsi bénéficié d’une retouche. Si sur les décors il n’y a pas grand chose à redire, je serai un peu plus mitigé sur le nouveau design des personnages qui restent moins percutant. C’est un avis mitigé que j’éprouve également sur les menus. Même s’ils ont été modernisé afin de les rendre plus clairs, et ça fonctionne plutôt bien, leur apparence me laisse un peu plus de marbre. Ils jurent beaucoup trop avec l’aspect rétro général. Je ne saurais dire si c’est la police, la bordure ou la couleur des cadres qui pêchent… sans doute un peu de tout ça.

Les graphismes ne sont pas les seuls à avoir pris un petit coup de jeune. Les musiques aussi ont eu le droit à des réorchestrations qui pour le coup rendent vraiment bien. Les amateurs de 8-bits râleront peut-être mais j’ai trouvé que cette nouvelle bande son faisait honneur à l’originale et quand on connait la qualité des musiques dans les Final Fantasy, c’est forcement un très bon point.

Les trois jeux ont d’ailleurs une galerie médias qui permet de réécouter toutes les musiques du jeu à partir du menu principal pour celles et ceux qui veulent se faire un petit kiff musical seulement. De même, les galeries de médias permettent d’admirer quelques sublimes artwork et un bestiaire qui répertorie tous les monstres rencontrés durant la partie. Notons au passage que tout est en français, ce qui est une vraie bonne nouvelle.

Les autres nouveautés sont à aller chercher du côté du gameplay. De petits ajouts n’étant pas de nature à déformer l’expérience ont été implémentés pour moderniser par petites touches ces Final Fantasy. Premièrement, une mini-map a été ajoutée pour permettre aux joueurs de toujours savoir où ils se situent, que ce soit sur la mappemonde ou dans les donjons et villages. Ça n’a l’air de rien comme ça, mais j’ai vraiment trouvé ça agréable. Quand on sait que ces trois Final Fantasy ne sont absolument pas dirigistes avec des gros points à suivre, on est vraiment contents d’avoir un peu de soutien dans nos déplacements.

D’ailleurs les déplacements aussi bénéficient d’améliorations. Tout d’abord, il nous est possible de sprinter… sauf sur la carte du monde. Même si on est là sur des petits détails, c’est toujours bien de pouvoir aller plus vite de temps à autres. Hé oui, pas de temps à perdre, les jeux sont suffisamment longs. L’autre détail sur les déplacements, c’est la diagonalité. Finis les personnages qui ne marchent que sur 4 axes, de nouvelles directions s’ouvrent à eux. Oui, c’est pas énorme comme changement mais cela permet de s’adapter à la fluidité du jeu à la manette.

En effet, ce Final Fantasy Pixel Remaster a bien entendu été pensé pour se jouer à la manette. Si les supports mobiles et PC sont moins associés dans l’esprit des gens à la manette contrairement à la console, ces périphériques existent bien. Rassurez-vous, ils sont pris en charge pour le jeu avec beaucoup d’efficacité tout comme le jeu au clavier qui est possible. En même temps, les Final Fantasy originels se jouaient à la manette, il aurait été cocasse qu’il en soit autrement près de 35 ans plus tard.

D’ailleurs c’est bien connu, les joueurs d’aujourd’hui sont bien plus flemmards que ceux de l’époque. Final Fantasy Pixel Remaster a pensé à ce détail en incorporant un système d’auto-battle. Le principe est simple : pendant les combats, la simple pression d’une touche lance un combat automatique qui répète à l’infini (enfin jusqu’à la fin du combat) la dernière action du personnage. Plus besoin de presser des boutons à tout va pendant nos phases de leveling. Il n’y a pas de honte à avouer que c’est une fonctionnalité bien pratique. Oui, nous sommes bien des flemmards.

Flemmards mais aussi moins téméraires. Là encore, Final Fantasy Pixel Remaster a eu pitié de nos défauts d’humains du XXIè siècle avec la sauvegarde rapide. A l’origine, il n’était possible que de sauvegarder à des endroits bien précis du jeu. Désormais, une sauvegarde rapide permet d’enregistrer notre progression à n’importe quel moment. C’est à dire que durant nos déambulations dans des donjons remplis de monstres, là où il n’était pas possible de se rassurer en sauvegardant régulièrement, il est désormais possible de le faire. On évitera ainsi un game over rédhibitoire en plein milieu d’une exploration après 40 minutes sans sauvegarde. A condition de bien penser à sauvegarder de temps en temps, n’est-ce pas les têtes en l’air du fond ?

Autrement dit, beaucoup de conditions sont réunies pour (re)découvrir ces trois jeux de légendes, avant de pouvoir (re)découvrir les trois opus suivants. Ma seule interrogation après quelques heures de jeu concernent en fait les différents prix pour cette compilation Final Fantasy Pixel Remaster. À 11,99€ l’unité (9,59€ actuellement grâce à une remise actuellement sur Steam) pour Final Fantasy I et II et 17,99€ pour Final Fantasy III (14,39€ avec la remise), je trouve vraiment ce tarif un poil trop élevé, surtout quand on sait que la plateforme de Valve regorge de très bon jeu à de petits prix. Le montant de la compilation des 6 opus est de 74,82€ avec la remise de 20% actuelle, 95,94€ sans la remise. Sur mobile, les deux premiers épisodes sont même à 12,99€ et le troisième à 19,99€. Alors oui, personne ne remettra en doute la qualité de la saga mais les jeux ont plusieurs décennies et il n’est pas sûr que les nouveautés poussent les néophytes et ceux connaissant déjà bien les jeux à se lancer. Ces prix baisseront on l’espère, en tout cas ça serait une bonne idée.

Et puisqu’on parle de bonne idée, je termine cet article par une petite demande personnelle pour Square Enix qui se plait à nous sortir tout un tas de remasters et de remakes. Il faudrait penser à s’occuper de la licence Front Mission maintenant. C’est vraiment le type de jeux qui se prêteraient à petite modernisation et avec le potentiel de faire un carton : du tactical-RPG et des méchas ? La recette idéale !

Allez, fin du message personnel. Je retourne sur ce Final Fantasy Pixel Remaster pour vous sortir le plus vite possible les tests de chacun des opus. De nombreuses heures m’attendent parce que la durée de vie de la collection est quand même impressionnante.

(Note : Impressions livrées à partir d’une version PC fournie par l’éditeur)

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