[Bar à Jeux] Destinies

Destinies

Destinies est mis en avant par Lucky Duck Games comme l’un de leurs projets le plus ambitieux. Qu’en est-il vraiment ? De notre côté, l’expérience de jeu s’est montrée positive à bien des égards.

Prix : 49,90 €
Temps moyen : 120 à 150 min
Nombre de joueurs : 1 à 3 (ext. pour un mode 2v2)
Âge conseillé : 14+
Auteur : Filip Milunski, Michal Golebiowski
Éditeur : Lucky Duck Games
Illustrateur : K.Jedrzejak, Irek Zielinski, M.Leszczynska
Mécanismes : scan & play, aventure, dés, narratif
Version fournie par l’éditeur.

Planète Lucky Duck Games

Lucky Duck Games reste très actif sur l’industrie du jeu de société. Porteur du concept de Scan & Play, il proposait déjà de résoudre des enquêtes par ce biais dans la série des Chronicles of Crime qui ont su convaincre par leur caractère immersif et scénaristique de leurs différents jeux. Qui n’a pas été séduit par les environnements réalistes de Paris dans Chronicles of Crime 1900 que l’on vous présentait ici ? Quoiqu’il en soit, l’éditeur change de registre mais expérimente avec d’autres projets cette mécanique de Scan & Play avec un titre particulièrement ambitieux, Destinies, dont il sera question ici.

Avec Filip Milunski, on retrouve l’auteur de Jetpack Joyride, Michal Golebiowski. Côté illustration, ils sont bien plus à porter ce projet séduisant à savoir Karolina Jędrzejak (qui a l’habitude de présenter son travail sur ArtStation ici), Irek Zielinski (aussi sur ArtStation pour son travail de figurines) et Magdalena Leszczynska.

Quoiqu’il en soit, des décisions fortes ont été prises autour de Destinies et il sera question de savoir s’il en découle un jeu de grande envergure.

Destinies, un savoureux mélange qui sent bon l’aventure

Destinies est porté par différentes mécaniques qui paraissent séduisantes sur le papier mais qui interrogent également.

On se situe donc devant un jeu narratif qui se porte vers l’exploration et l’aventure mais aussi vers le JDR. Chaque joueur devra accomplir la Destinée de son personnage et se déplacera de tuile en tuile pour découvrir des lieux, interagir avec des personnages, combattre des monstres et partir à la recherche d’indices et d’objets. Si de prime abord, il n’y a pas de grande interaction entre les joueurs, on s’aperçoit qu’indirectement, les actions des uns peuvent impacter sur les autres joueurs selon les choix et les actions résolues.

On se retrouve avec une mécanique de dés très importante qui laissera une certaine part au hasard, hasard que l’on pourra atténuer en gérant et en optimisant son plateau de Joueur qui comprend les différentes pistes de nos compétences, directement liées à la réussite ou l’échec de nos lancers de dés. En améliorant ce plateau individuel, on réduit nos chances d’échouer.

Enfin, on l’a annoncé dans les premières lignes de cette chronique, Destinies emprunte la mécanique de Scan & Play. Héros et objets comportent des QR codes à scanner pour interagir avec. Durant vos parties de Destinies, vous garderez continuellement un œil sur votre smartphone pour interagir, lire et gérer le plateau de jeu. Seul le lancement des dés interrompra votre session smartphone, puis vous devrez indiquer votre résultat aux dés sur votre smartphone. Le résultat de votre lancer vous conduira vers un dénouement raconté sur votre smartphone. Il faut donc être enclin à vivre une aventure à travers votre smartphone pour apprécier au mieux l’expérience de jeu.

Une expérience de jeu réussie

La question était donc de savoir si ce mélange de mécaniques fournit aux joueurs une agréable expérience de jeu. De notre côté, malgré quelques défauts, on s’inscrit clairement parmi ceux qui ont apprécié le voyage.

La première raison se rapporte aux sensations agréables lors de l’exploration de chaque région. Celle-ci se réalise à travers deux supports, le plateau sur table et le plateau sur l’application qui vous indique les mouvements à réaliser. D’ailleurs, l’outil digital et le plateau par tuiles sont complémentaires même si l’application smartphone prend souvent le dessus sur le jeu de plateau en matière de mécaniques. D’un côté, nous avons toutes les figurines, les objets via les différentes cartes, les déplacements à réaliser nous-même sur la région sur notre table, de l’autre le smartphone sert la narration, les interactions, l’exploration et les caractéristiques de chaque tuile dessinant les composantes de la région et les jets de dés. L’exploration par tuiles est si bien réalisée sur votre smartphone que l’on se demande presque si l’on pouvait se passer de l’exploration sur notre table de la région, même si elle procure de meilleures sensations et une meilleure visibilité en temps réel.

Quoiqu’il en soit, cette exploration de la région à chaque chapitre s’avère réussie. On ne sait jamais ce qui nous attend, si un environnement qui paraît hostile dans sa description ne cache pas de bonnes surprises. De même, on a été agréablement surpris de voir que le jeu devenait évolutif. Les personnages se déplacent, des événements peuvent rendre l’exploration plus compliquée, des lieux disparaissent ou changent alors même que vous ne les avez pas encore visité. Il se passe clairement quelque chose au cours de vos péripéties, autour de vous. Cela renforce l’immersion, le fait de vivre cette aventure à travers nos personnages et cela procure de plaisantes sensations de jeu.

Un œil aussi sur le système de dés. Nous disposons de deux dés blancs permanents, d’une valeur de 1 à 4. On renforce aussi nos jets avec trois dés violets qui peuvent s’épuiser, sachant qu’à chaque début de tour, un dé violet peut être récupéré. Au cours de notre exploration, on entre dans des lieux et les rencontres seront – très souvent – suivis de jets de dés. Votre résultat affichera une réussite ou un échec si vous atteignez les paliers indiqués sur vos trois pistes du plateau personnel (Intelligence, Dextérité, Puissance). Vous marquez des points selon le nombre de paliers atteints. Cela signifie que si vous obtenez 7 aux dés, vous ne marquez pas 7 sur votre smartphone mais le nombre de paliers atteints avec ce 7 sur la piste donnée.

En cela, vous devez donc gérer votre piste d’Intelligence, Dextérité et Puissance sachant que les interactions et ces fameux lancers de dés peuvent impacter négativement ou positivement ces pistes. C’est une véritable gestion à prendre en compte. Vous devez à tout prix optimiser votre plateau avec les interactions mais aussi avec les cartes que vous troquez ou collectez au cours de vos escapades à tous les coins de la ville. Les objets peuvent autant servir vos attributs que vos quêtes donc des choix importants seront à réaliser. Là aussi, le système de jeu s’avère finement pensé et bonifie l’expérience de jeu. Surtout que vos choix peuvent aussi favoriser votre réussite ou non. Si vous penchez vers la vertu, des jets de dés seront facilités à certains moments.

C’est ici que se trouve ainsi le cœur du jeu, entre exploration et optimisation, entre lancers de dés et narration permanente à travers le smartphone. Malgré des petits points négatifs (et des petits problèmes vis à vis de l’application à savoir fautes d’orthographe et bugs rares dans le code qui ont encore quelques jours avant d’être corrigés), on se retrouve avec un concept solide, frais procurant un réel plaisir de jeu.

Bien sûr, ce sentiment d’épanouissement sera présent si vous appréciez les jeux narratifs et surtout si l’omniprésence du smartphone au cours de vos sessions de jeu ne vous freine pas. Le smartphone est gardé en main de façon permanente, hormis lorsque l’on lance les dés. Pour le joueur passif, ce ne sera pas si désagréable, le rythme est rapide et le tour d’un joueur ne dure pas très longtemps, hormis sur certaines quêtes ou lignes droites qui vous font enchaîner les lancers de dés. Si vous avez passé ce cap du smartphone, rien ne vous empêchera d’apprécier au mieux l’expérience de jeu.

Est-ce que le jeu est simple ?

Oui. Pour plonger dans les mécaniques d’un jeu narratif, il est nécessaire de ne pas être freiné par les mécaniques du jeu. La mission est remplie ici mais ce n’est pas pour autant qu’il est simpliste. On explore la carte de tuiles en tuiles et on interagit avec son environnement. On résout les situations avec des lancers de dés, il y aura donc toujours une part de hasard. Néanmoins, en vous y prenant correctement, il est possible de réduire cette part de hasard en optimisant son plateau de jeu personnel et ses 3 pistes de compétences qui déterminent vos chances de réussite, en plus des objets et artefacts que vous collecterez.

C’est simple à assimiler et votre progression, autant dans le scénario que dans vos chances de réussite aux dés, dépendent considérablement de vos choix.

Par contre, un choix a été fait. Celui du compétitif et non du coopératif. C’est donc une petite course qui s’installe, au premier qui remplira sa Destinée. Et celui (ou ceux, car jouable jusqu’à 3) qui ne l’accomplit pas pourrait ressentir de la frustration. Dans un jeu narratif, on souhaite aller au bout de l’histoire et connaître la fin de sa quête. Or, le caractère compétitif fait qu’un seul joueur aura cette chance et qu’il écrira les lignes du dénouement. Les autres devront accepter cela ou relancer une autre partie…

C’est un jeu narratif, on connaît la composition des mondes, les personnages et la majorité des interactions et leur utilité après la première partie. Vous pourriez bien faire des choix différents, passer du côté obscur ou non, narrativement ce sera intéressant. Mécaniquement peut-être moins.

Cela dépendra aussi de votre configuration. Vous pouvez jouer en solo l’aventure, vous avez le choix entre 3 personnages dans chacun des scénarios. De ce fait, vous pourriez être tenté de recommencer et de découvrir les quêtes de chaque héros, assurant sa rejouabilité. Néanmoins, l’effet Découverte s’estompe, vous connaîtrez les lieux et un bon nombre de protagonistes sur le terrain. On perd cette part d’inconnu séduisante dans les mécaniques d’exploration et d’aventure. Cela peut impacter votre plaisir de jeu. Un impact que l’on peut réduire aussi si vous vous laissez du temps avant de vous y replonger en incarnant d’autres personnages, ou avec d’autres joueurs !

Si vous espacez vos sessions de jeu, vous amenuisez ainsi cet aspect répétitif. Lucky Duck Games a aussi avoué travailler sur un éditeur de quêtes qui pourrait donc ajouter quelques escapades supplémentaires.

La partie d’introduction ne sera pas longue et c’est très malin d’y avoir pensé puisqu’elle fera office de partie de découverte pour une histoire qui ne sera pas en lien avec la campagne.

La première partie devrait donc durer 1h30 à 2h. De notre côté, nous avons retrouvé cette durée de jeu pour le premier chapitre. Quant au second chapitre, c’était déjà un peu plus long. Et le troisième chapitre gagnait encore en durée. Néanmoins, on ne peut définir de durée précise car encore une fois cela dépendra de vos actions et des profils de joueur. S’attarder sur l’exploration ou non, suivre certaines quêtes ou non, cela peut rajouter ou enlever du temps de jeu. Mais en moyenne, je dirais que vous en avez au minimum pour deux heures de jeu.

Le rythme est plutôt rapide. Lorsque c’est le tour d’un joueur, il régénère d’un dé, il décide s’il explore un nouveau lieu et avec quel PNJ ou lieu il va interagir. En général, après un ou deux lancers de dés, votre tour sera terminé. Entre temps, le joueur actif aura eu le temps de lire les discussions avec les PNJ ou les événements en cours. Les joueurs passifs seraient bien inspirés d’écouter car les interactions des autres joueurs peuvent servir leur quête. Si le joueur passif s’égare et n’écoute pas, il pourrait ignorer des indices importants.

J’ai été rapidement séduit par Destinies, dès le lancement de sa campagne Kickstarter.

Je trouve la boîte de jeu très réussie mais le plus raffiné se cache dans ce qu’elle recouvre. En plus des plateaux et des jetons, elle dispose de tout un emplacement dédié aux figurines. Comment ne pas remarquer l’impressionnante figurine d’une sorte de faucheuse qui entrera en scène tardivement dans votre aventure. Autour d’elle, d’autres figurines de taille moyenne et d’autres de très petite taille. D’ailleurs, ce sera une légère difficulté que vous rencontrerez au cours de vos parties, la taille des PNJ « classiques ». Il sera parfois difficile de les reconnaître même si leur représentation sur le smartphone nous aiguillera et montrera toutes ses caractéristiques physiques. Au début, cela pourrait donc être représenter de longues et précieuses secondes à tenter de trouver la bonne. Par la suite, on aura pris nos marques et on cherchera mieux, mémoire visuelle oblige.

Quant aux environnements, ils reflètent bien l’époque que l’on traverse dans Destinies. Un travail minutieux a été réalisé et on retrouve de nombreux lieux dignement représentés – recto et verso – au cours de nos aventures dont les décors ne sont jamais les mêmes. On s’immerge aisément dans l’histoire grâce à ces environnements et les mécaniques d’exploration bien pensées, et cette Destinée qui est propre à chacun. Enfin, on n’oubliera pas le travail sonore qui a été réalisé. L’application comprend des bruitages et une voix off qui narre l’histoire du jeu au début de chaque chapitre. Cela se révèle encore plus immersif. Ce sont des détails qui font la différence lors de notre expérience de jeu.

On le sait, l’avantage du narratif coopératif, c’est de réunir et concerner tout le monde autour d’un même objectif. Dans le meilleur des mondes, on participe tous, on discute et on prend les décisions ensemble sur la marche à suivre. Dans la réalité, on retrouve souvent des soucis de leaders qui peuvent empiéter sur l’expérience collective en plaçant indirectement d’autres joueurs en retrait.

Dans Destinies, aucune chance de retrouver ce souci. Il s’agit de narratif compétitif, ce qui est déjà plus original dans sa structure. Chaque joueur possède sa Destinée, c’est-à-dire sa quête principale dont les objectifs sont détaillés au dos des cartes Héros (on ne les spoilera pas ici). Il était alors logique de se demander comment les créateurs ont pensé le jeu pour palier à ce manque d’interaction que le coopératif emmène avec lui.

Au cours de vos explorations, vous réalisez chacun de votre côté les quêtes. Cependant, on découvre la carte et les lieux au fur et à mesure qu’on les visite. De ce fait, on ne sait pas du tout où aller pour remplir sa quête. On se rend de lieu en lieu à la quête d’indices, d’objets pour améliorer son plateau personnel et de vérité. Vous vous rendrez ainsi compte que vos actions peuvent impacter l’expérience des autres joueurs. Certains lieux disparaissent lorsque vous les résolvez, même lorsqu’ils ne sont pas importants pour votre quête personnelle. Alors, il se peut qu’ils le soient pour les autres joueurs.

C’est ainsi que lors d’une quête, je me suis retrouvé à collectionner des cartes objets de même type sans savoir qu’ils étaient fondamentaux pour la Destinée de mon adversaire et acolyte du soir. Changer de quête ou trouver d’autres objets, voilà ce qu’il lui restait comme options. En général, s’il vous faut 2 objets ou 3 personnes à trouver, le jeu en met en scène assez pour que vous puissiez en trouver ailleurs.

En début de partie, on a d’ailleurs tendance à chercher chacun dans son coin. Ce qui est agréable, c’est que l’on doit écouter et bien suivre les explorations et lectures de l’autre joueur car vous pourriez y déceler des indices sur votre quête personnelle.

Néanmoins, on remarque aussi que ce système de compétition dans lequel le premier qui accomplit sa quête met fin à la partie peut créer de la frustration. En tant que joueur, vous souhaitez connaître le dénouement voire la dernière ligne droite de votre quête. Or, en accomplissant sa quête, le vainqueur met fin à la partie et à l’aventure de l’autre joueur. Il est vrai que l’on sait quand l’autre joueur entre dans sa dernière ligne droite et que cela laisse le temps à l’autre joueur d’accélérer la cadence.

Ce n’est pas tout le temps vrai. Personnellement, il m’est arrivé d’enclencher ma Destinée et de la terminer en 2 tours pour plusieurs lancers de dés. Mon adversaire était impuissante car elle pouvait rattraper son retard mais 5 à 6 tuiles la séparaient du lieu qu’elle devait rejoindre. Or, il n’est permis de se déplacer que 2 tuiles par 2 au maximum. Elle a alors éprouvé énormément de frustration malgré son plaisir de jeu. Aucun moyen de connaître la suite de son histoire ni rien puisque le vainqueur écrit les lignes du scénario sans précision aucune de ce qu’il serait arrivé si son concurrent direct avait gagné. Après tout, on dit bien que l’Histoire est écrite par les vainqueurs.

Néanmoins, dans la conclusion du scénario, on n’oublie pas de parler de tous les personnages qui étaient actifs et de ce qui leur est arrivé. Je suppose qu’ils nous invitent à refaire cette partie (en mode Exploration par exemple) afin d’en savoir plus. Mais cette possibilité ne dissipe pas ce sentiment de frustration.

Récapitulons : Destinies m’a plu un peu, beaucoup ou à la folie ?
(ou pas du tout…)

Destinies est un sacré morceau. Malgré des petites frustrations qui peuvent naître de par ce côté compétitif, le jeu se montre solide dans toutes ses mécaniques. Le game design accueille des mécaniques d’exploration rafraîchissantes et bénéfiques à l’histoire, une gestion de ses pistes de compétences ingénieusement pensée et en osmose avec le système de réussite ou d’échec vis à vis des dés, une scénarisation qui gagne en profondeur et directement liée avec la Destinée de chacun des héros. Tout est cohérent et l’ensemble procure des sensations de jeu épanouissantes. Une excellente pioche si vous êtes adepte des jeux narratifs et si vivre l’aventure par le biais d’un smartphone ne vous rebute pas.

Ambiance (calme/vivant)
Interaction
Réjouabilité

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Leffo
Leffo
3 années il y a

Complètement d’accord avec cet article précis concernant Destinies. Par contre, j’ai particulièrement apprécié l’aspect compétitif qui nous incite à optimiser nos choix pour finir avant notre partenaire de jeu et non seulement pour survivre aux pièges tendus par une pensée pré-établie inhérente au jeux narratifs . Faut dire que que les jeux strictement coopératifs m’ennuient pour la plupart, je pense finalement ne pas bien savoir jouer à ce style de jeu.
Pour conclure, nous avons adoré les 2 premières parties de Destinies ( 2 joueurs), heureusement il nous reste encore d’autres scénarios à venir.

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