[Bar à Jeux] Vikings Saga

[Bar à Jeux] Vikings Saga

Nous avons apprécié ce nouveau voyage avec les guerriers du Nord avec Vikings Saga. Revenons sur notre expérience de jeu.

Prix : 40,00 €
Temps moyen : 60 à 90 minutes
Nombre de joueurs : 2 à 4
Âge conseillé : 12+
Auteur : Christian Fiore et Knut Happel
Éditeur : Schmidt
Illustrateur : Michael Menzel
Mécanismes : deckbuilding
Version fournie par l’éditeur.

Planète Schmidt

On associe souvent l’éditeur allemand à ses classiques du jeu de société tels que les Charlatans de Belcastel, la gamme Très Futé, la Taverne de la Vallée Profonde voire Encore. Récemment c’est avec Mille Fiori qu’il s’est démarqué, un titre qui a l’air de captiver la communauté de joueurs. Cette fois, c’est de Vikings Saga que nous allons évoquer sur Try aGame !

Le titre a été pensé par deux esprits aiguisés de l’industrie, Christian Fiore et Knut Happel. D’ailleurs les deux ont déjà travaillé ensemble sur le bon Fiesta Mexicana et Atlantica. Au niveau des illustrations, nous retrouvons aussi un grand nom, celui de Michael Menzel. Très actif dans l’industrie, il imagine tout autant de jeux qu’il en illustre. Le grand Andor c’est lui, le tout récent Robin des Bois aussi.

Pour nous, cette association de talents a donné naissance à un jeu aux séduisantes idées, Vikings Saga.

Vikings Saga, c’est quoi le concept ?

Dans Vikings Saga, on part à l’aventure avec son groupe de Vikings. On ira explorer différentes contrées bien connues telles que Muspeillheim, Niflheim et moult obstacles se dresseront sur notre route. Pour la gloire ! Pour l’or !

Comment ça se concrétise en matière de mécaniques ? Nous explorons les terres nordiques à partir d’un plateau de jeu numéroté horizontalement. Ce plateau accueille le sentier, sur lequel notre pion Viking se déplace, et l’aventure en cours (sous forme de carte) qui représente sur son verso, le point d’arrivée de nos croisades. Nos Vikings sont représentés par des cartes permettant à chaque joueur un nombre de déplacements précis sur le plateau, certaines possédant aussi des effets avantageux.

Bien sûr on part tous avec un petit deck de cartes basiques et vous devrez rapidement effectuer des choix malins pour acheter d’autres Vikings avec votre or (que l’on gagne aussi sur le plateau de jeu via nos déplacements) ou que l’on obtient avec des effets de cartes. Chaque Viking rapporte aussi des points de Vic’Gloire à condition de l’avoir placé sous son Bouclier (mais nous y reviendrons).

On part donc sur des mécaniques de deckbuilding, de la prise de risques voire du stop ou encore. Ces derniers se retrouvent à travers la fin du tour où l’on décide si on continue d’explorer ou non. Car une fois arrivé au niveau de la carte Aventure, le choix se présente. Certaines cases numérotées octroient des pièces, de la gloire ou d’autres bonus (en cartes notamment) mais d’autres compliquent la vie avec des malus de points de gloire ou de pièces… Et dépasser la zone du sentier ou du drakkar sur lequel on se trouve le long de notre périple a des conséquences néfastes (perte de points et arrêt immédiat de l’aventure).

Rappelez-vous, nous possédons des cartes Vikings qui permettent un nombre de déplacements précis et ils ne nous arrangent pas toujours… L’enjeu sera donc de se créer un deck capable de vous servir judicieusement en déplacement (on appréciera les cartes, certes onéreuses, qui permettent de reculer sur le plateau) et de vous procurer des bonus avantageux tout en gérant votre stock d’or. On n’oublie pas non plus les points de Gloire qui comptent en fin de partie.

D’ailleurs, parlons du dernier voyage vers Bifrost…

Heureux qui comme Ulysse a fait un long voyage…

L’une des particularités de Vikings Saga se retrouve dans sa gestion du dernier tour.

À la fin de chaque manche (aventure), on décide de stocker une carte, jouée ce tour-ci, sous notre bouclier. Certains effets de cartes permettront d’en ajouter progressivement.

Lors de la dernière manche, pour l’exploration de l’ultime royaume qui sera toujours Bifrost, on ne pourra utiliser que les cartes stockées sous notre bouclier. Il sera donc important d’y placer les cartes les plus avantageuses mais pas toutes non plus puisque ce sont sept périples (des aventures) que nous lançons avant Bifrost. Nous devons donc pas trop nous saborder non plus en cours de route.

Important aussi, seules les cartes stockées sous notre bouclier seront comptabilisées en fin de partie pour le scoring. Si chaque carte a un prix, chacune (ou presque) rapporte aussi des points de gloire en fin de partie. Celles qui n’ont pas eu la chance d’être stockées sous le bouclier seront transformées en pièces qui rapporteront des points par lot ou bien serviront à un achat au cours de cette ultime manche.

Voyage en eaux troubles

Vikings Saga a bien fonctionné de notre côté. On se retrouve avec un jeu plutôt familial pour les initiés. Les mécaniques de prise de risques fonctionnent car cette incertitude est toujours présente autour de la table, ce qui apporte un peu de nervosité positive. À chaque début de tour, nous allons piocher une carte qui indiquera le nombre de déplacements à réaliser pour les plateaux drakkar ou sentier. Ce qui peut nous compliquer la vie lorsque les chiffres sont élevés puisqu’il y a deux déplacements à prévoir. Celui de la carte révélée et celui de la carte Viking que l’on joue par la suite. Attention donc à ne pas trop jouer avec le feu, on peut vite se retrouver sur une case malus de l’aventure ou même en sortir. Certains événements viennent ponctuer également l’aventure.

Les sensations de jeu sont agréables et on se plait à savoir si on a fait le bon choix ou non, si l’on va piocher la carte qui nous permettra de gérer au mieux nos déplacements.

Par contre, si on chipote un peu, on est facilement en mesure de souligner les quelques fautes parsemant les quelques textes à lire. Et un petit doute sur un point de règle pour le dernier tour et l’entre deux cartes (les fameux « … » de la première carte, annoncent-ils la continuité du malus avant la seconde carte Bifrost ? Mais ne nous le cachons pas, ce ne sont pas ces petits soucis qui ternissent l’expérience de jeu qui s’est montrée somme toute agréable lors des diverses parties que l’on a réalisée.

Il est particulièrement plaisant de pouvoir contourner le hasard des cartes (déplacements du drakkar/sentier) avec la gestion de son deckbuilding et d’être tenté par le facteur prise de risques lors de la fin d’une manche.

On apprécie aussi la rejouabilité offerte par Vikings Saga avec des aventures plus ou moins longues, avec plus ou moins d’obstacles. Elle nous permet de changer sensiblement le jeu, le rendre un peu plus retors, et s’offrir quelques changements vis-à-vis des Vikings disponibles sur le marché, chaque royaume dispose de ses propres Vikings.
On peut d’ailleurs créer notre propre parcours ou jouer certains scénarios tout prêts.

Récapitulons : Vikings Saga m’a plu un peu, beaucoup ou à la folie ?
(ou pas du tout…)

Vikings Saga s’affiche comme une bonne surprise ludique. Des mécaniques de deckbuilding qui n’inventent rien mais qui restent efficaces et en équilibre avec les autres mécaniques de jeu. La prise de risques et le stop ou encore apportent une belle dose de nervosité tout à fait divertissante lors des différents tours de jeu. Une expérience de jeu plaisante et accessible à tous les publics.

N’hésitez pas à nous donner votre avis sur ce jeu si vous aussi vous l’avez testé via les commentaires sous l’article. Vous pouvez également venir nous rendre une petite visite sur nos réseaux sociaux : Twitter, Facebook, Instagram, Twitch, Youtube et notre compte curateur Steam.

Retrouvez nos autres tests de jeux de société en cliquant ici.

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