On vous présente aujourd’hui Into the Blue, une plongée sous-marine qui met de la bonne humeur autour de la table.
Éditeur : Funnyfox
Illustrateur : Alain Boyer
Mécanismes : dés, prise de risque, majorité
Version fournie par l’éditeur.
Planète Funnyfox
Funnyfox est revenu fort en cette fin d’année avec le très bien accueilli Almadi, l’extension de leur succès national Dinner in Paris, Hot & Cold et Into the Blue. Plus tôt dans l’année, nous vous présentions quelques jeux sympathiques sortis de leur catalogue tels que Royal Secrets, Photoshoot, Ceylan ou Candy Lab.
Si on revient à Into The Blue, il faut savoir qu’il est le fruit de l’imagination de Reiner Knizia, un des grands auteurs de notre industrie du jeu de société. Vous le connaissez sans doute pour Amun-Re, Schotten-Totten « décliné » en BattleLine et réédité récemment chez Pixie Games avec BattleLine Medieval, la Course vers Eldorado, Lost Cities et une multitude d’autres titres. On parle tout de même d’un monument qui a commencé à créer dans les années 90 et qui reste productif encore aujourd’hui.
Quant à l’illustrateur Alain Boyer, il est souvent sollicité par Funnyfox. Il a ainsi déjà travaillé sur Dinner in Paris, Candy Lab, Royal Secrets et Hot & Cold. Il n’y a donc aucune surprise à le revoir sur un projet de la maison d’édition de l’équipe Hachette.
Into The Blue, c’est quoi le concept ?
Dans Into the Blue, on enfile une tenue de plongeurs pour s’emparer des trésors qui se cachent dans les eaux profondes. Plus vous atteignez les profondeurs, plus la récompense sera grande. Par contre, vous partagez cette quête et les mêmes eaux avec les autres joueurs. Les meilleurs choix seront à prendre pour optimiser le gain de trésors et au vu des mécaniques, il existera forcément une grande part de chance.
Nous sommes donc sur un jeu de dés qui prend sur son dos toute la dose de hasard (ou presque) qui peut exister dans le jeu. Comme au Yahtzee, vous disposerez de 3 lancers en gardant les dés que vous souhaitez à chaque lancer, en tentant une suite de chiffres qui partira obligatoirement du chiffre 1. Mais nous y reviendrons un peu plus tard.
Forcément à partir d’un lancer de dés, il y a de la chance qui demande de la prise de risque. Vous serez souvent partagé entre un filet de sécurité, un moindre risque à prendre ou tenter le tout pour le tout. Ce n’est pas un gros jeu stratégique, c’est davantage un jeu d’ambiance qui fonctionne plutôt bien.
Chaque joueur part avec 12 coquillages à placer sur le plateau principal symbolisant les différents niveaux de profondeur de l’eau. C’est sur ce plateau qu’un système de placement prend place. Vous devez prendre la décision de placer vos coquillages selon vos jets de dés et selon les majorités que vous souhaitez remporter en fin de partie.
Un jeu simple qui fait mouche
Et ce même si les mouches n’aiment pas trop l’eau…
Into The Blue n’est pas difficile à appréhender et il mettra à l’aise rapidement les joueurs autour de la table. Le matériel est simpliste et les mécaniques sont toutes aussi simples. Vous lancez 6 dés.
Le plateau principal est composé de 5 zones sur lesquelles placer vos coquillages selon votre tirage de dés. Si vous êtes parvenu à réaliser une combinaison de dés de 1 à 5, alors vous êtes en mesure de placer vos coquillages sur les zones 1 à 5. Si vous n’avez pu faire une suite « que » de 1 à 3, alors vous pouvez les placer jusqu’à l’emplacement 3 du plateau. Bien sûr, il est plus avantageux de les placer sur la palier 5 car la récompense sera plus grande lors de la résolution des majorités. Néanmoins, cela reste logiquement plus difficile. Si dans votre suite, vous avez comme résultat trois fois le même dé, alors vous êtes en mesure de placer trois coquillages (1-2-3-4-4-4 par exemple, vous placez donc trois coquillages sur le pallier 4, ou un seul sur un autre).
Enfin il existe la face Trésor du dé, un peu comme un 6 et celle-ci peut vous rapporter gros. En effet, si vous parvenez à réaliser une suite allant de 1 (toujours à partir du 1, rappelez-vous !) jusqu’au trésor, alors vous vous emparez d’un des coffre à trésors placés au pied du plateau face cachée (zone la plus profonde). C’est la combinaison la plus difficile à réaliser… enfin vraiment ? Il n’y a pas tellement de notion de difficulté dans un lancer de dés, on prie les Dieux du hasard d’être avec nous.
On ne peut que construire son jeu et ses espoirs après le premier lancer de dés. Après le premier lancer, on entrevoit nos ambitions sur les profondeurs possibles d’atteindre. Après le second lancer, on visualise et on décide si on tente le jackpot ou la majorité. Au terme du troisième lancer, on fait un choix de placement. Pour autant, je n’ai pas tellement l’impression qu’il y ait des choix forts à effectuer. Forcément le hasard des dés dicte nos choix, un peu comme au Yahtzee mais avec moins de choix.
Cela dit, l’intérêt est ailleurs dans Into the Blue. Comme je vous le disais, je le place entre le jeu d’ambiance et le jeu familial (Ambiance + ? tant qu’on y est). À partir de là, c’est plus sur la température autour de la table et le moment passé entre joueurs qui est important et de ce côté, il a très bien fonctionné. À un moment donné, on ne sait même plus si on joue pour gagner lorsque l’un des joueurs enchaîne trois combinaisons parfaites (dont deux dès le premier lancer). On s’amuse à bousculer les majorités et à faire naître le doute chez les autres.
C’est sûr, il ne faut pas compter parmi les joueurs des gros compétiteurs qui sont dégoûtés du jeu de hasard et qui ne parviennent pas à jouer avec légèreté. Nous avons enchaîné les parties en famille, à trois, un couple trentenaire et une jeune de 11 ans et la partie s’est avérée très amusante, le moment très agréable. La jeune collégienne exprimait même son envie d’enchaîner encore et toujours. C’est clairement un jeu qui peut se montrer entraînant avec un jeune public.
Récapitulons : Into the Blue m’a plu un peu, beaucoup ou à la folie ?
(ou pas du tout…)
Into the Blue affiche un concept détonant par sa simplicité et son efficacité. Il nous a fait passer un bon moment en famille avec des mécaniques accessibles à tous les publics et qui mettront à l’aise n’importe quel joueur… ou presque. Il ne faudra effectivement pas compter sur ceux qui détestent les jeux de hasard, le titre de Funnyfox reste dépendant du résultat des dés plus que des choix stratégiques des joueurs. Mais pas d’inquiétude, l’ambiance reste intacte autour de la table si on joue en toute légèreté et dans l’optique de s’amuser sans prise de tête.
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Bonjour,
Je viens d acheter le jeu mais le plateau du jeu n’est pas dans la boîte.
On me conseille de contacter le
fournisseur.
Qui peut m aider ?