Il faut l’avouer, l’année a été exceptionnelle. J’ai la nette impression que, de toute ma jeune vie de gamer, ces douze mois n’ont jamais été aussi animés. Pour ma part, j’ai pu retrouver l’envie de me lancer dans des jeux de course.
Forza Motorsport 7 demeure mon GOTY 2017 pour diverses raisons. Si je n’ai pas attendu sa sortie autant qu’une Nintendo Switch et ses déjà classiques TLOZ : Breath of the Wild ou Super Mario Odyssey, s’il ne m’a pas mis autant de gifles qu’un NieR Automata, il m’a tout de même maintenu l’envie d’allumer ma Xbox One et d’enchaîner les courses. Rien que cela, c’est un petit miracle en soi. Depuis Gran Turismo 4 sur PS2 qui osait offrir des marathons de 24h et un challenge plus qu’intéressant, j’avais perdu la flamme. Je ne parvenais pas à rester trop longtemps sur un jeu de caisses, encore moins depuis deux ou trois ans.
Que ce soit Assetto Corsa et Project Cars 2 qui, certes, ont apporté une belle dose de challenge et portent les lettres de la simulation automobile fièrement, ou les derniers Gran Turismo et Forza Horizon, je ne parvenais pas à prolonger le plaisir de la découverte. Or, au cours de mes sessions sur Forza Motorsport 7, ce fut une première claque graphique qui entretenait mon envie. Que ce soit au niveau de la modélisation ou des décors dans son ensemble, le travail effectué et la profondeur des panoramas restent aussi impressionnants que dangereux. Il faut dire que je perds parfois le fil de la route lorsque je savoure chaque décor sur certaines portions (coucou Dubaï premier à m’avoir procuré cet effet).
Ce qui me plait également dans le titre développé par Turn 10, cela reste la courbe de progression. Petit à petit, on monte de niveau, on débloque des compétitions et surtout, il est possible d’ajuster la difficulté de l’intelligence artificielle à notre guise. Le jeu nous invite même à corser le challenge quand il s’aperçoit que les victoires s’enchaînent. On garde ainsi le contrôle de notre expérience de jeu, on peut la modeler comme on le souhaite et je pense que cela participe au plaisir que je peux ressentir sur Forza Motorsport 7.
Donc, si ce n’est pas le titre qui a fait le plus parler de lui en cette année 2017, FM7 mérite son statut de GOTY 2017 pour m’avoir replongé dans l’atmosphère d’une course automobile et ce, sur une longue durée.
Passons maintenant aux mauvais élèves de cette année 2017 avec le bonnet d’âne, le FLOTY 2017. Et honnêtement, j’ai mis du temps à décerner ce trophée en carton. Certes, j’ai connu des mauvaises expériences avec Theseus et The Solus Project sur VR ou Surf World Series mais je n’attendais pas énormément de ces titres. A côté, Horizon Zero Dawn aurait pu aussi avoir sa place tant j’en attendais de sa part mais un premier opus ne demande qu’à corriger ses défauts et parfaire son univers. Puis j’ai tout de même apprécié sa chasse. Au final, aucune production ne m’a déçu au point de l’accabler, j’en ai même évité certaines pour ne pas gaspiller mon temps et cela a représenté un choix judicieux.
Mon Goty 2017 est donc Forza Motorsport 7. Si vous souhaitez connaître le choix de mes collèges, je rappelle qu’une page leur est consacrée ci-dessous :
- GOTY de Sloth
- Plumesdanges
- Komestai
- Soren
- Gabssama
- Wolfen
- Svpl4y
- Sidividia
Et qu’un concours est encore organisé sur notre compte Twitter. Il est question de gagner Super Mario Odyssey, le GOTY 2017 d’un de mes camarades.