GOTY 2018 : l’année merdique de TobyOne

GOTY 2018

L’élection des GOTY 2018 trouve tout son intérêt en ce mois de décembre. L’heure du bilan révèle bien des déceptions pour quelques bonnes surprises.

Comme chaque année, l’équipe de rédaction doit élire ses GOTY 2018, c’est-à-dire ses jeux de l’année en cours. Si l’on entend partout que ce fut une année grandiose, il faut avouer que l’on a connu aussi de jolies déceptions.

Un premier trimestre nauséabond

Mettons les pieds dans le plat, c’est Sony qui m’aura piégé le premier avec son marketing infernal, la promesse de sensations effroyables avec The Inpatient en réalité virtuelle. Il n’en a résulté aucune peur, aucune réelle sensation et un projet vite effacé de ma mémoire. Seulement deux semaines plus tard, c’est Koei Tecmo qui envisage de révolutionner une de ses licences fétiches avec Dynasty Warriors 9. J’ai toujours apprécié les jeux redondants et les beat’em all mais les développeurs sont parvenus à me perdre avec une exploration bien trop inutile de son monde ouvert et un retard technique et graphique qui font peine à voir. Dans la même période, c’est Bandai Namco qui a tué mon intérêt pour la licence Seven Deadly Sins avec une adaptation sur PS4 indigne sur tous les points.

Le mois de mars accueillait enfin de bons choix dans mon antre vidéoludique tout en me servant de la mauvaise soupe pour me rappeler le plaisir indigeste de la curiosité. Ainsi, j’eus le malheur de me lancer dans certains jeux PlayLink tels que Frantics, de me dire qu’un tamagot’chat sur VR, ça pouvait être bien (et ça ne l’était pas…) mais en l’espace de quelques semaines, j’ai eu mes deux GOTY de l’année.

Mars et avril, l’heure de la rédemption

Cinq semaines séparent mes deux jeux de l’année et j’ai eu le plaisir de les tester pour Try aGame ! Le premier coup d’épée fut porté par Kingdom Come Deliverance. Je l’ai adoré pour toutes les raisons que j’ai détaillé à cette adresse. Enfin un titre qui respirait vraiment la nouveauté, qui ne suit pas forcément les codes actuels du jeu vidéo et nous proposait un univers unique tout comme sa façon de l’aborder. Certes, ses bugs et ses graphismes l’ont peut-être pénalisé à son lancement mais j’ai eu la chance de ne pas être embêté personnellement, profitant ainsi au maximum de l’expérience de jeu.

Mon second mastodonte du premier semestre n’est nul autre que le grand gagnant des Game Awards, God of War. Santa Monica a refaçonné l’univers de la licence de fond en comble et le résultat est remarquable. Se reposer sur ses lauriers, c’est facile. Concevoir autrement une histoire, un héros, tout un rythme et une réalisation, c’est autre chose. Et contrairement à mon ami Wolfen, je fus subjugué au point de suivre toutes les quêtes annexes. Certes, il s’est calqué sur certaines mécaniques de licences existantes mais j’ai plus qu’apprécié l’épopée de Kratos et de son fiston. Vous retrouverez d’ailleurs mon test vers ce lien.

Mai fume des juin et surtout mes espoirs

En deux semaines, j’ai connu mes pires déceptions de l’année. Deux productions ne pouvaient que porter ce fardeau tant elles étaient pleines de promesses et furent au final deux des pires jeux auxquels j’ai pu jouer dans ma vie. Le premier, je l’attendais depuis des mois, le successeur de Top Spin qu’ils disaient… Tennis World Tour. Ai-je besoin de remettre au goût du jour tous ces espoirs envolés ? Le titre de BreakPoint est claqué dans tous les secteurs de son jeu, BigBen Interactive ayant insisté pour le publier à l’aube de Roland Garros… L’édition de l’année 2019 aurait été plus convenable pour permettre aux développeurs de le peaufiner.

Le second a été fort heureusement oublié par la communauté. On se demande si son nom n’est pas un hommage au sentiment qu’il nous laisse tout le long, j’ai nommé Agony ! L’un des survival-horror les plus attendus de l’année et pour cause, sa réalisation semblait nous promettre des belles heures de flippe. Et si c’est bien le cas, le gameplay est totalement à la ramasse, on y voit pas grand chose et on n’éprouve pas de réel plaisir à fuir aux quatre coins de cet Enfer. Et non PlayWay, moins de censure n’aurait rien changé, plus d’imagination dans les mécaniques… probablement !

On relève la tête à la rentrée

Overcooked 2 à l’heure d’été ne pouvait présager que de bonnes heures lors de la rentrée des classes. J’ai pris une belle claque avec F1 2018 et son immersion sans faille, j’ai pu apprécier à sa juste valeur le retour de Lara Croft dans Shadow of the Tomb Raider pour ensuite consolider mon addiction pour Football Manager 2019. Et surtout, j’ai pu lancer la version PS4 de Divinity Original Sin 2 et je n’avais jamais autant pris mon pied sur un RPG sur console/PC depuis que l’on a placé une manette dans mes mains.

En ce qui concerne Red Dead Redemption 2, je ne sais pas quoi en dire. Je n’ai toujours pas avancé dans l’histoire ni dépassé le deuxième chapitre. Ni la lenteur de l’histoire ni le rythme m’invitent à me presser, je n’arrive simplement pas à créer cette forme d’impatience qui me permettrait d’enchaîner les sessions. Je n’ai même pas encore abordé Red Dead Online mais j’espère bien accélérer le pas en 2019, sous risque de le laisser dans le camp des mis de côté.

Puis, je tiens à délivrer une mention spéciale à Moss et Astro Bot, peut-être les deux titres que j’ai le plus apprécié sur VR

Voici donc pour mon année 2018 durant laquelle j’ai enchaîné les bons et les mauvais jeux. Bien sûr, je sais que le premier trimestre n’a pas été si mauvais. Je n’ai simplement pas eu la chance de me lancer dans Celeste, Subnautica ou Monster Hunter World. Je n’ai fait que retracer mon itinéraire vidéoludique en quelques titres. En espérant que 2019 m’apporte plus de joies que de peines…

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